Programme 2017-1 Hallupoilu
28.02.17 Edward Scissorhands
14.03.17 Atanarjuat
21.03.17 Le garçon et la bête
11.04.17 Barakah Meets Barakah
25.04.17 Hair
09.05.17 Toni Erdmann
16.05.17 Caramel
09.06.17 Soirée spéciale (journée d'archive)
10.06.17 Très Court Film Festival
22.06.17 Le loup garou (OPENAIR)
Edito:
Dites-moi, à quoi pensez-vous quand on vous parle de poils ? Aux cheveux ? Au pelage ? A la fourrure ? Ou au final à ces poils si humains, que l’on ne veut pas voir de peur qu’ils nous rappellent notre animalité ? A Halluciné, nous n’avons pas voulu choisir. Le poil, sous toutes ses formes, n’a pas la même signification selon les sociétés ou les personnes, et c’est tant mieux ! Il en va de même dans sa représentation et sa signification au cinéma : des moustaches foisonnantes des acteurs bollywoodiens aux corps glabres de leurs pendants hollywoodiens, en passant par les coiffures impressionnantes des films d’animation japonais, on voit de tout. En y réfléchissant, ces poils parfois si décriés ne sont-ils pas toujours aussi importants pour nous ? En les coiffant, taillant, épilant, rasant, ou tout simplement en les laissant pousser librement on affirme son identité et souvent son appartenance à un groupe. A une époque pas si lointaine, rien que la longueur des cheveux pouvait servir de signe de désobéissance dans une société par trop normée (le 25/04). De nos jours, nous pensons les avoir apprivoisés. On s’en sert d’ornement, les cheveux seuls poils autorisés, nous permettant de mettre en valeur notre féérie intérieure (le 28/02) tout en créant des rituels garants de notre vie sociale (le 16/05). On l’utilise pour marquer une virilité qui est pourtant si facilement mise à mal face à une féminité plus sauvage (le 11/04). Ce poil peut aussi nous être utile, en nous protégeant du froid, de la mort (le 14/03) mais aussi en nous camouflant (09/05) (poil aux dents). En bref, ce semestre vous découvrirez une diversité pileuse aussi importante que la diversité cinématographique !