Bien qu’il soit né à Tours (1962), ait fait ses études à
Orléans et habite Luynes, il a tout d’un artiste « made in USA
».
C’est durant ses études à l’Institut d’Art Visuel
d’Orléans qu’il découvre les studios ILM de San Francisco
et
les ateliers de Red Grooms à New
York.
Alors, sa vision des choses change totalement car le
travail en 3D s’introduit dans son devenir
d’artiste
Reliefs colorés, personnages très typés, vitesse,
voitures, c’est le Pop Art revu par un artiste français vivant dans une région à
haute densité historique et qui, de plus, est portée sur la tradition. Le Musée
du Compagnonnage n’est-il pas à Tours ?
Tout cela Didier Becet va le « remixer » comme on dit.
Au passage, et comme sans avoir l’air d’y toucher, il dessine le logo de la
mission spatiale Franco-Russe en 1998 et le timbre poste qui lui correspond et
en 2000 ce sera la voile du skipper Josh Hall pour le « Vendée globes ». Mais
s’il crée des travaux prestigieux et des fresques monumentales, il continue à
exposer régulièrement ses tableaux en relief, vivants, colorés, une véritable
réserve de bonne humeur pour qui les accroche à son
mur.
Dans le plus pur esprit de la mouvance Pop, la voiture
qui « explose » le paysage a la même présence
que
la Miss dans sa piscine ou que les deux hommes en noir
(des mafieux ?) pour qui la vie est jeu.
Didier Becet ou les visiteurs ne se lassent pas de
refaire avec lui la « route de l’humour » en suivant son travail original qui a
déclaré la guerre au défaitisme et aux idées noires et qui propose un vertige
particulier dans le cadrage des tableaux vus « en plongée
».
C’est comme au cinéma auquel ses œuvres font référence
par la technique basée sur l’impression visuelle et par le moyen d’évasion à la
portée de tous. |
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