Critique littéraire et artistique de mes livres et peintures

Literary and artistic criticism of my books and paintings

"Fabien LE BIHAN fait l’éloge transcendantal de la quête de l’Esprit dans toutes ses expressions et manifestations artistiques qu’elle soit action par l’écriture ou contemplation par la peinture et le dessin à l’encre de Chine. A cela s’ajoute une quête plus profonde et existentielle de la spiritualité « le bouddhisme » qui donne sens à la vie et permet à l’auteur de surmonter les souffrances de la solitude et des peines et des déceptions de l’existence.

Cet ouvrage autobiographique est également « une quête d’amour et de tendresse à partager » avec le lecteur. L’auteur à l’instar d’André BRETON dans son roman surréaliste « Nadja » partage tout sans pudeur avec le lecteur en liant l’écriture, vecteur de la force combattive de sa pensée dans un récit« illustré de quelques créations originales » offrant une autre fenêtre d’évasion artistique et visant à s’échapper des contingences, des souffrances du réel.

A la manière de Julien GRACQ dans un « Balcon en forêt », l’auteur se livre à « Une longue analyse à travers ses dessins ses peintures , l’art brut …la calligraphie de l’esprit des dessins karmiques à l’encre » et fait de son appartement ,nouvellement acquis, un antre de spiritualité « décoré par mes œuvres et mon jardin très coloré ouvert sur notre monde du vivant. Je peux enfin lier le monde de l’abstrait et celui du concret » avec une ambition d’artiste affichée « Devenir une force de l’abstraction de l’esprit ». Cet appartement joue un rôle primordial dans la stabilité intérieure de l’artiste : « « Un tout nouvel appartement avec un jardin à agrémenter, une petite délivrance, …un camp de base intime afin d’affronter la vie extérieure ». où il aime « ses passions artistiques qui le libèrent de ses angoisses intérieures. Et il ajoute « j’aime dessiner ou peindre …donner le plaisir émotionnel du contemplateur »

Car en effet le réel torture cette belle âme que ce soit dans sa vie professionnelle dans le secteur bancaire qui est « un véritable calvaire » ou bien dans ses souffrances psychiques que provoque sa maladie, la schizophrénie « La douleur, la très grande souffrance psychique interminable voire infinie.. ». Face à la souffrance du quotidien Fabien LEBIHAN s’insurge et clame« Il existe « un après » pour nous simple mortel à l’âme honorable , un après notre passage physique sur la terre .La source du bien-être , est-ce la spiritualité pour nous les malades ? ». Alors l’auteur se lance dans une introspection ontologique tout en exprimant sa dualité profonde :« mon esprit cartésien en opposition totale avec mon âme spirituelle, artistique très abstraite est en lien avec une âme en profondeur du culte du bien et de l’écoute de l’autre ».

Dans un récit en demi-teinte entre confessions et confidences, Fabien LE BIHAN se livre généreusement au lecteur en explorant, entre deux hospitalisations, la voie du Bouddhisme et la Bouddhéité, je cite : « « c’est à ce retour d’hospitalisation que ma spiritualité m’a apporté beaucoup pour reprendre confiance en moi … mon nouveau chemin de vie loin des désirs et de la souffrance » car comme il le dit si bien « l être humain a besoin de croyances pour vivre ».

Assis , à l’aube, face à son jardin Fabien LE BIHAN s’adonne à la contemplation du monde."

Christopher Rémy

Critique

"Fabien LE BIHAN praises the transcendental quest for the Spirit in all its expressions and artistic manifestations, whether it be action through writing or contemplation through painting and drawing in Indian ink. adds a deeper and existential quest for spirituality “Buddhism” which gives meaning to life and allows the author to overcome the sufferings of loneliness and the sorrows and disappointments of existence.

This autobiographical work is also "a quest for love and tenderness to share" with the reader. The author like André BRETON in his surrealist novel "Nadja" shares everything shamelessly with the reader by linking the writing, vector of the combative force of his thought in a story "illustrated with a few original creations" offering another window of artistic escape and aimed at escaping contingencies, the sufferings of reality.

Like Julien GRACQ in a "Balcony in the forest", the author devotes himself to "A long analysis through his drawings, his paintings, raw art ... the calligraphy of the spirit of karmic ink drawings" and made his newly acquired apartment a den of spirituality “decorated by my works and my very colorful garden open to our living world. I can finally link the world of the abstract and that of the concrete” with an ambition as an artist displayed “To become a force of the abstraction of the spirit”. This apartment plays a key role in the inner stability of the artist: ""A brand new apartment with a garden to decorate, a small deliverance, ... an intimate base camp to face life outside". where he loves “his artistic passions which free him from his inner anxieties. And he adds "I like to draw or paint ... to give the emotional pleasure of the viewer"

Because indeed the real tortures this beautiful soul whether in his professional life in the banking sector which is "a real ordeal" or in his psychic suffering caused by his illness, schizophrenia "The pain, the very great interminable psychic suffering even infinite...". Faced with the suffering of daily life, Fabien LEBIHAN protests and proclaims "There is an after" for us simple mortals with an honorable soul, an after our physical passage on earth. The source of well-being, is it the spirituality for us sick people? ". So the author embarks on an ontological introspection while expressing his deep duality: "my Cartesian spirit in total opposition to my very abstract spiritual, artistic soul is linked to a soul in depth of the cult of good and listening to the other ".

In a halftone story between confessions and confidences, Fabien LE BIHAN generously gives himself up to the reader by exploring, between two hospitalizations, the path of Buddhism and Buddhahood, I quote: "It is on this return from hospitalization that my spirituality brought me a lot to regain self-confidence … my new way of life far from desires and suffering” because as he puts it so well “human beings need beliefs to live”.

Sitting at dawn, facing his garden, Fabien LE BIHAN devotes himself to contemplating the world."

Christopher Remy

Critical

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