Concert
Noctures de Mozart :
Noctures de Mozart
1
ECCO QUEL FIERO ISTANTE
Ecco quel fiero istante, Nice, mia Nice, addio !
Come vivro, ben mio, cosi lontan da te,
Vivro lontan da te ? sempre in pene,
Io non avro più bene, e tu, chi sa mai,
E tu,chi sa se mai, se mai ti soverrai di me !
Ah chi sa !
Voici l'instant suprême, Nice, ma Nice, adieu !
Comment vivrai-je mon amour, si loin de toi,
Vivrai-je loin de toi ? toujours en peine,
Je n'aurai plus d'amour, et toi, qui saura jamais,
Et toi qui saura jamais, si un jour tu te souviendras de moi !
Ah ! qui le sait !
2
MI LAGNERO TACENDO
Mi lagnero tacendo della mia sorte avara,
Ma ch'io non t'ami, o cara,
Non lo sperar da me, no, non lo sperar da me
Crudele ! in che t'offendo, crudele !
In che t'offendo se resta a questo petto
Il misero diletto di sospirar per te
Je me lamenterai sans rien dire, en taisant mon sort,
Mais que je ne t'aimas point, o chère,
Cela m'est impossible, non, ne l'attends pas de moi
Cruelle ! En quoi t'ai-je offensé, cruelle !
En quoi t'ai-je offensé s'il ne reste à ma poitrine
Que le misérable plaisir de soupirer pour toi
3
SE LONTAN ,BEN MIO,TU SEI
Se lontan, ben mio, tu sei,
Son eterni i di per me,
Son momenti i giorni miei,
Il dol mio, vicino a te,
Si tu es loin de moi mon amour
les jours sont pour moi interminables
Mes journées sont des instants
Mon idole, (quand je suis) près de toi
4
DUE PUPILLE AMABILI
Due pupille amabili m'han piégato il cuore
E se pietà non chiedo a quelle luci belle
Per quelle, si per quelle, io moriro d'amor
Deux jolies pupilles m'ont ravi le cœur
Et si je ne demande pas de sentiments (pour moi) à ces deux jolies étincelles
Pour elles, oui pour elles, je mourrai d'amour
5
LUCI CARE, LUCI BELLE
Luci care, luci belle, cari lumi, amate stelle,
Date calma a questo core, date calma a questo core !
Se per voi sospiro e moro, idol mio, mio bel tesoro,Forza e sol del Dio d'amore,
Chers éclats, beaux éclats, chères lumières, étoiles aimées,
apaisez ce cœur, donnez lui le calme !
Si pour vous je soupire et meurs, mon idole, mon beau trésor,
Force et soleil du Dieu de l'amour
6
PIU NON SI TROVANO
Più non si trovano fra mille amanti
sol due bel'anime, che sian costanti,
e tutti parlano di fedeltà,
E il core o costume tanto s'avanza
Che la costanza di chi ben ama
Ormai si chiama semplicita,
On n'en pourra trouver d'autres parmi mille amants
que ces deux belles âmes, aussi constantes,
et tous parlent de fidélité
Et le cœur aux habitudes tant s'abandonne
Que la constance de qui sait aimer
Désormais se nomme simplicité
Verdi
NABUCCO
Va', pensiero, sull'ali dorate.Va,
Va', ti posa sui clivi, sui collVa,
ove olezzano tepide e molli
l'aure dolci del suolo natal!
Del Giordano le rive saluta
di Sionne le torri atterrate.
O mia Patria, sì bella e perduta!
O membranza sì cara e fatal!
Arpa d'or dei fatidici vati
perché muta dal salice pendi?
Le memorie del petto riaccendi
ci favella del tempo che fu!
O simile di Solima ai fati
traggi un suono di crudo lamento
o t'ispiri il Signore un concento
che ne infonda al patire virtù
Va pensée, sur tes ailes dorées ;
pose-toi sur les pentes, sur les collines,
Où embaument, tièdes et tendres,
Les douces brises du sol natal !
Salue les rives du Jourdain,
Les tours abattues de Sion ...
Oh ma patrie si belle et perdue !
Ô souvenir si cher et fatal !
Harpe d'or des prophètes fatidiques,
Pourquoi, muette, pends-tu au saule ?
Rallume les souvenirs dans le cœur,
Parle-nous du temps passé !
O semblable au destin de Solime
Tire le son d'une cruelle lamentation
O que le Seigneur t'inspire une harmonie
Qui nous donne le courage de supporter nos souffrances !
AIDA
Résumé :
En Egypte à l’époque des pharaons. L’amour du général égyptien Radamès et de l’esclave éthiopienne Aïda est d’emblée menacé par la guerre que vont se livrer leur deux pays. L’autre danger qui les menace s’appelle Amneris, fille du roi d’Egypte, éprise de Radamès : Aïda, son esclave, est ainsi, par la force des choses, sa malheureuse rivale. La victoire des troupes égyptiennes est totale et vaut un triomphe à Radamès, à qui le roi offre sa fille Amneris en récompense. Mais, de glorieux héros, Radamès va bientôt devenir paria de son pays, amené à trahir les siens en confiant d’importants secrets militaires à Aïda, missionnée par son père, le roi d’Ethiopie Amonasro. Condamné à être enseveli vivant, Radamès assumera pleinement son destin, au grand dam d’Amneris, prête à tout pour le voir vivre. Dans la solitude de sa tombe, Radamès retrouve Aïda venue lui réaffirmer son amour et mourir à ses côtés.
Acte II
La princesse Amneris craint le pire : Radamès aimerait-il l’esclave Aïda ? Usant de ruse, Amneris questionne la jeune femme, et parvient à lui faire avouer le lien tant redouté : oui, Aïda aime bel et bien Radamès, et elle n’hésite pas à se déclarer sa rivale ! Duo impitoyable entre les deux femmes.
Scene 2 :
Non loin de là, aux portes de Thèbes, les Egyptiens reviennent vainqueurs de la guerre : la cour et le peuple font un triomphe spectaculaire à leur héros Radamès. Sa récompense : la main d’Amneris…
POPOLO
Gloria all'Egitto e ad Iside
Che il sacro suol protegge;
Al Re che il Delta regge
Inni festosi alziam!
Vieni, o guerriero vindice,
Vieni a gioir con noi;
Sul passo degli eroi
I lauri e i fior versiam!
DONNE
S'intrecci il loto al lauro
Sul crin dei vincitori
Nembo gentil di fiori
Stenda sull'armi un vel.
Danziam, fanciulle egizie,
Le mistiche carole,
Come d'intorno al sole
Danzano gli astri in ciel!
SACERDOTI
Della vittoria gli arbitri
Supremi il guardo ergete;
Grazie agli Dei rendete
Nel fortunato dì.
LE PEUPLE,
Gloire à l’Égypte et à Isis,
Protectrice de la terre sacrée.
Au Roi qui règne sur le delta,
Nous chantons des hymnes joyeux !
Viens, héros victorieux,
Viens te réjouir avec nous.
Au pied de notre héroïque guerrier,
Nous jetons nos lauriers et nos fleurs.
LES FEMMES
Tressons le lotus et le laurier
En couronnes pour les vainqueurs,
Qu’un léger nuage de fleurs
Couvre l’acier de leurs armes.
Dansons, jeunes Égyptiennes,
Les danses mystiques ;
Comme, autour du soleil,
Dansent les étoiles dans le ciel.
LES PRÊTRES
Levez les yeux vers les dieux
Arbitres de la victoire,
Remerciez les dieux
En ce jour heureux,
Le trouvère (chant des gitans)
ZINGARI
Vedi! le fosche notturne spoglie
de' cieli sveste l'immensa vôlta;
sembra una vedova che alfin si toglie
i bruni panni ond'era involta.
All'opra! All'opra! Dàgli! Martella!
Chi del gitano i giorni abbella? La zingarella!
Versami un tratto: lena e coraggio
il corpo e l'anima traggon dal bere.
Oh, guarda!guarda! Del sole un raggio
brilla più vivido nel mio/tuo bicchiere!
All'opra! All'opra!
Chi del gitano i giorni abbella? La zingarella
LES BOHEMIENS
Vois ! la grande voûte du ciel
quitte ses noirs vêtements nocturnes
comme une veuve qui enfin abandonne
les sombres voiles qui l'enveloppaient.
Au travail ! au travail ! Courage ! frappe !
Qui embellit les jours du gitan ? La jeune gitane.
Verse-moi à boire ; ardeur et courage
le corps et l'âme puisent dans la boisson.
Oh regarde ! regarde ! Un rayon de soleil
brille plus vif dans mon/ton verre !
Au travail ! au travail !
Qui embellit les jours du gitan ? La jeune gitane.
REQUIEM : Lien vers le Requiem de Robert Schumann