Quelles résolutions pour cette fin d’année et pour bien débuter 2021 ?

Vendredi 18 décembre 2020

Moi, en cette période, je fonctionne au jour le jour.

Je n’ai plus de douleurs grâce à un traitement homéopathique, mais je me surveille. Mon médicament contient un peu d’alcool (solvant) et s’il me déclenchait des envies, des « cravings », je l’arrêterais.

Les « résolutions », ça m’inspire peu.

Je me suis mis à fond dans le travail. Pour l’instant, trop travailler, ça ne me fait pas penser à l’alcool, mais je fais attention à mes réactions.

J’essaie de ne pas avoir, ni trop de « hauts », ni trop de « bas ». Je gère ma situation, je fais attention, c’est une vigilance de tous les jours.

En 26 mois, je n’ai pas eu une fois l’envie de consommer. Donc tout va bien et je vois les fêtes arriver sereinement.

Mes résolutions ? Venir un peu moins souvent aux réunions. Je viendrai de temps en temps, mais de toute façon, j’ai décidé de ne pas reconsommer.

Je vais repasser mon permis de conduire. Je vais voyager avec ma sœur. Nous avons le projet d’aller au Sénégal en avril 2021.

Je n’aime pas les bonnes résolutions car je n’ai jamais réussi à les tenir. Mais je vais faire attention en cette période, car l’alcool rôde…

« Meilleurs vœux pour 2021 », ce sera avec un diabolo pêche. Il y a des bulles comme pour le champagne.

Il faut faire attention aux substituts de boissons alcoolisées. Si ça ressemble trop à ce qu’on buvait avant, c’est un piège très dangereux.

En 2021 : tolérance zéro. Car ça repartirait …, ça ne demande qu’à repartir (reconsommer).

J’ai eu un petit « craving » et j’ai repris un peu de vin blanc. C’est un dérapage. Mais c’est moi qui ai repris le dessus.

Ce qui a déclenché l’envie, c’est de faire les courses. Et je ne m’y attendais absolument pas.

Il faut s’habituer à rester vigilant et ne jamais baisser la garde.

Je souhaite que 2021 soit meilleure que 2020, même si 2020, m’a permis depuis 4 mois d’arrêter de consommer de l’alcool.

Je n’ai pas trop envie de fêtes, surtout dans la conjoncture actuelle. (Covid19).

Je veux continuer ce que je viens juste de commencer. Je n’ose pas encore me projeter loin dans l’avenir.

Ma force, je vais la trouver en moi.

Je ne veux pas de quelqu’un à côté de moi qui me surveille, me dise « Fais pas ci, fais pas ça ! ». On n’est plus des gamins !

Mon fils m’a dit cette semaine : « Je suis fier de toi ! »

Je vais faire une postcure à Fronton, à partir de mardi pour un séjour de sept semaines.

Moi, je suis reparti de Fronton avec une « caisse à outils » pleine d’astuces pour de nombreuses circonstances. J’ai fait 2 séjours de 6 semaines, car j’ai prolongé mon séjour initial.

J’ai suivi des séances d’EMDR dans lesquelles j’étais comme « à livre ouvert ».

Moi, ça fait 1 mois ½ que je suis abstinent. Je suis déjà venu la semaine dernière. Tout se passe bien pour le moment. En faisant les courses, on se détourne du rayon « alcool ».

Un participant du groupe préfère privilégier le « drive » pour éviter les tentations.

Je vais reprendre un peu d’activités physiques : la marche, la pêche.

Moi, je me suis fait très peur à moi-même ! J’ai re-consommé, je me suis fait mal et j’ai été en réanimation. J’ai fait un délirium. Je me suis retapé et je sors demain.

Je voudrais trouver un appartement. Je vais m’accrocher, je ne vais pas baisser les bras.

Mes résolutions ? Une vie stable. J’ai fait pas mal de conneries. En sortant de détention, j’ai repris l’alcool et je veux arrêter !

Moi, ma résolution, c’est de moins travailler. Trop de travail : j’en ai marre. Pas envie de replonger à cause de ça.

Je vais continuer à venir au groupe. Pour garder la bonne direction, la vigilance, le bon cap.

Mes résolutions ? Bof. Je fête ma 13^ème année d’abstinence. Je vais essayer m’occuper davantage de moi. Ne pas m’investir autant qu’avant.

Attention aux affinités dans le groupe : des personnes m’étaient sympathiques, et parfois je me suis trop investie.

Je suis la preuve vivante qu’on peut arriver à une longue abstinence.

J’ai du travail à faire sur moi-même, pour me faire moins « bouffer » par les autres.

Moi, médecin stagiaire, je souhaite obtenir ma capacité en addictologie et pouvoir m’investir dans ce domaine.

Je vois que le groupe de parole est d’une très grande importance dans ce domaine.

FIN