RESEAU D'ENTRAIDE POUR L'ARIEGE
6 Mars 2020
- Rencontrer des gens.
-Sortir de l’isolement.
- Parler de ce qui nous rassemble (parler des addictions).
- C’est structurant !
- Les autres participants n’émettent pas de jugement, contrairement à ce qui se passe à l’extérieur du groupe.
- Pas inutile de rencontrer des gens qui arrivent à surmonter les épreuves, les mêmes épreuves que l’on traverse.
- Maintenir un contact qui puisse être positif.
- Libérer la parole.
- Montrer que c’est possible d’aller bien, de retrouver sa liberté.
- Beaucoup de personnes qui n’ont pas été assidues à un groupe de parole (Chiva ou autre…) ont rechuté, ça veut dire quelque chose quand même !
- Retrouver une vie sociale.
- Si on reste tout le temps chez soi, forcément, à la fin on tourne en rond !
- Savoir que je ne serai pas jugé dans ma détresse, dans mon désespoir, au début !
-Pour retrouver la confiance en moi et l’estime de moi ça a été déterminant ici…ça m’a sauvé en fait…ça et la psychothérapeute individuelle.
- Le groupe de parole est comme un petit ilot de terre au milieu de l’océan, je m’y suis raccrochée.
- Je me suis dit que le meilleur moyen de durer c’était de vivre avec une abstinence heureuse.
- J’ai essayé de trouver du plaisir dans une nouvelle vie.
- J’ai vraiment eu peur de mourir ! En fait le secret c’est de me souvenir d’où je viens.
- Le plus dur ça a été de prendre la décision de rentrer en sevrage.
- On ne peut pas reprendre un verre sans gros inconvénient.
- Les portes s’ouvrent, on ne les prend plus dans la gueule !
- Ça fait bientôt six ans maintenant.
- Un outil qu’on peut utiliser même en pointillés. Moi je suis assidue depuis huit ans !
- Toutes les personnes qui sont venues au groupe de parole depuis 20 ans tiendraient à peine dans un amphithéâtre.
- On vient toujours apporter, toujours recevoir.
- Il y a des paroles qui résonnent en nous.
- Il n’y a pas de « surhomme » dans cette histoire.
- C’est un lieu d’échange d’informations pratiques : « Comment vais-je me sortir d’une situation à la con, très banale…. ? ».
- Eviter la rechute c’est aussi la fonction d’un groupe de parole.
- Pour exposer mes états d’âme ce que je ressens (en espérant être compris, entendu).
- J’attends aussi des recettes des autres.
- Rencontrer des gens « exemplaires » qui me serviront d’exemple.
- Je pense à ce que tu as dit : « au moment où ça ne va pas, pense à moi ! ».
- On sait qu’on est écouté sans jugement.
- On se cachait des choses à soi-même, pas seulement aux autres.
- Maintenant, je parle librement ici.
- Avant je faisais tout en cachette.
- C’est une piqûre de rappel, presque un « médoc ». En tout cas ça m’aide beaucoup.
- À la fin de la séance, on se sent bien.
- J’ai repris goût à la vie !
- C’est très, très positif, on crée un lien entre nous.
- Le groupe c’est encore une autre dimension, c’est autre chose que l’aide que nous apporte le médicament ou l’aide des soignants.
- On se fait du bien mutuellement. On parle sans peur parce qu’on sent qu’on est vraiment écouté des autres.
- Moi j’arrive mieux à m’exprimer en m’exprimant en petit groupe.
- Moi, venir au groupe de parole m’a permis de me libérer de ma famille ! Je considère que j’ai trouvé, là, comme une autre famille.
- La raison d’être ici est la clé du mystère (extrait d’un poème d’Yves « Demain, je crois »).
- Après la pénombre, la lumière !
- De me souvenir des choses entendues ici, de certaines phrases, m’aide à tenir toute la semaine.
- C’est au rythme de chacun, chacun est libre ! Il y a de quoi dire toujours.
- Je ne suis pas une grande créatrice, là je monte le son.
- En fait, depuis quelques jours il me tardait de venir !
- Je me dis : « comment je vais tenir tant d’années ? ».
- Pour moi, c’est une motivation de venir, chaque fois que j’ai un coup de mou je pense au groupe.
- Ça fait 25 ans que je lutte avec moi ! A l’époque de ma première cure j’ai été aux Alcooliques Anonymes et j’ai découvert que je n’étais pas seule là-dedans.
- Si je rebois un coup, il n’y a plus rien de possible et j’en ai marre !
- La solitude c’est une chose que je ne vais pas pouvoir changer.
- À 10h00 du soir tu peux appeler au moins l’une des quatre personnes bénévoles du groupe. On peut t’écouter et te faire passer le mauvais moment, ça t’évite de faire le mauvais choix. Nous, ça nous fait plaisir d’avoir pu t’aider en te conseillant de ne pas reboire.
- Si on rechute c’est qu’on n’a pas encore trouver le moyen de se réconcilier avec soi-même, mais on va finir par le trouver !
- J’essaye de tenir comme je peux. Plus d’un mois que je tiens.
- C’est un espace de détente, j’essaye tout ce que j’entends.
- Au début, j’avais peur de venir mais maintenant je suis toujours content de venir.
- Une piqûre de rappel comme dit un ancien !
- Ici je suis entouré de thérapeutes.
- Ce que le groupe m’apporte ? sans doute beaucoup de choses puisque je reviens sans arrêt.
- Ici j’ai appris à parler, avant j’étais tout timide.
- Ici on apprend à être patient, on apprend, on écoute et alors on a envie de revenir…
- On se fait des amis, on a beaucoup de respect pour les gens.
- On se fait beaucoup de souci quand ceux que l’on connait ne viennent pas !
- Ça s’est toujours bien passé, ici on a créé une famille.
- Pour moi, le groupe de parole c’est mon plaisir.
- Quand vous avez un coup de blues, vous pouvez aussi aller sur le site internet « On s’Aide ».
- Aujourd’hui, les bouteilles m’ont un peu appelé, du coup je me suis dis « je vais venir au groupe ! ».
- Ça faisait 19 ans que je n’avais pas arrêté, 19 jours et je me sens beaucoup mieux.
- Maintenant je me lève à 7h00 et je ne m’arrête qu’à 19h00 le soir ! c’est comme un miracle presque.
- Attention à la période après de beaux débuts où l’on commence à douter un peu… On a intérêt à essayer de venir au groupe de parole le plus souvent possible. On se regonfle tous ici mutuellement.
Fin