RESEAU D'ENTRAIDE POUR L'ARIEGE
29 janvier 2021
Quelle est l’utilité d’un séjour de postcure. Racontez votre expérience ou décrivez l’alternative que vous avez mise en place.
J’ai fait une deuxième postcure à Fronton. J’en avais besoin pour que ça fonctionne. La première fois ça n’avait pas marché car je n’étais pas prêt, sans doute !
J’ai pris conscience que je devais changer mon point de vue avec ma psychologue. Ça a changé ma perception des choses.
Moi j’ai fait une cure à l’hôpital après un accident où j’étais alcoolisée… Retour à la maison où il n’y a pas d’alcool. Actuellement je bûche mon code et je veux repasser mon permis.
Moi, j’ai fait une postcure à Fronton. Mais j’ai été victime d’une agression. J’ai été hospitalisée au CHIVA, puis j’ai été en convalescence à la clinique de Verdaich.
J’attends d’entrer à la clinique des Cèdres.
Je suis rentrée au CHIVA pour un sevrage mais je ne suis partie en postcure que plusieurs mois plus tard quand j’en avais besoin.
Je suis allée en postcure au château de Longues Aygues. J’y suis restée cinq semaines. J’ai suivi des ateliers, des groupes de parole qui m’ont apporté un éclairage sur ma consommation d’alcool.
J’avais préparé ce séjour pour que mon absence de chez moi ne gêne personne. Je suis partie en me disant « voilà, tu as cinq semaines pour t’occuper de toi ! ».
La postcure ne m’a pas donné d’outils. Elle m’a appris à me les fabriquer en fonction des circonstances. J’ai appris à prendre de bonnes habitudes, comme l’activité physique, à prévenir les envies.
Ce que j’ai appris c’est de changer mes anciennes habitudes et ma façon de réagir face au stress.
Le médecin m’a imposé un sevrage d’une semaine à l’hôpital. Puis j’ai décidé de venir au groupe de parole et je suis suivie au CMP.
Je pense davantage à moi et moins aux autres !
J’ai passé une semaine à l’hôpital. J’étais déjà suivie au CMP et j’ai continué avec l’infirmière psy. et le psychiatre au moins tous les mois.
Je suis à l’hôpital en sevrage depuis quelques jours et je vais partir en postcure prochainement. J’en ai assez de devoir repasser le permis de conduire !
Ce que je viens d’entendre me donne envie d’aller en postcure !
Ma postcure, je la fait chaque semaine au groupe de parole. Je suis devenu « accro » à ces réunions hebdomadaires !
C’est ici que j’ai appris à m’approprier des outils qui me permettent de rester abstinent. Il ne faut pas avoir honte de demander de l’aide. Il faut se laisser guider, porter. C’est aussi une question de volonté.
La postcure m’a permis de me « rééduquer ». Je suis restée trois mois à la clinique des Cèdres, et je suis repartie pour me refaire une santé trois mois de plus.
Ma postcure à moi, elle a duré trois fois trois mois. Mon addiction était quadruple : alcool, tabac, Benzodiazépines et achats compulsifs !
Moi, ça a commencé à la faculté. Puis du fait de ma profession c’était peu visible. Quand je suis devenue grand-mère, s’est posée la question de la garde de ma petite fille et je ne voulais pas en être écartée. J’ai donc pris rendez-vous avec mon médecin généraliste qui a aussitôt lui-même pris rendez-vous avec l’addictologue du CHIVA. Mon séjour à l’hôpital d’une semaine s’est très bien passé.
Cette semaine là j’ai mis en place des outils pour ma sortie : je me suis inscrite à des cours de yoga, j’ai pris rendez-vous pour rencontrer une fois par semaine une infirmière psy. au CMP, et je suis venue régulièrement au groupe de parole du vendredi, même si, surtout en hivers, c’était difficile !
Il y a aussi un forum sur internet « Onsaide.com » qui m’a bien aidée.
FIN