RESEAU D'ENTRAIDE POUR L'ARIEGE
24 janvier 2020
Le changement, effacer toutes les erreurs et conneries que j’ai pu faire avant.
Avoir une vie plus épanouie, un bon équilibre de vie et un bon feeling.
Avec ma compagne et mes enfants trouver du plaisir dans la vie.
Se fixer des buts, un objectif obtenu grâce à nos efforts. Mettre de l’entrain dans ce que l’on fait ! Je me lève beaucoup mieux le matin, je sens beaucoup plus de force.
L’effort c’est de faire la première démarche, celle du sevrage, celui l’a on l’a fait.
Maintenant ça me fait plaisir de rester comme je suis maintenant !
Il y a des efforts qui amènent du plaisir, même du bonheur… Maintenant je peux rentrer dans un bar pour prendre un café.
J’ai fait la liste des avantages et des inconvénients, et le but de mes efforts est premièrement de retrouver le sens de l’honneur et de la dignité, deuxièmement que ma femme ait un mari présentable.
A Fronton, maintenant, il y a un réel programme pour arrêter de fumer. Le plus grand effort que j’ai fait : ne plus me rouler mon pétard dès le matin !
Mine de rien, entre l’alcool et le cannabis, j’y mettais tout mon argent dedans.
Le principal quand on tombe c’est d’essayer de se relever. Une rechute n’est pas forcément un drame, ça peut être un apprentissage. A un moment on se dit « STOP », je ne veux plus !
Mon idée c’était de leur prouver que je peux m’en sortir. Maintenant je me sens assez forte pour pas mal de choses.
A la fin ça devient tellement naturel que ce n’est plus un effort !
L’effort, je le fais pour moi, pour être en meilleure santé, je suis moins essoufflée. Même confrontée à l’alcool et au cannabis, je les laisse là où ils sont !
Le sens de notre effort c’est d’être content de nous-même !
Déjà ne pas recommencer l’alcool et le cannabis pendant une année entière puis j’essaierai d’arrêter le tabac.
Tester ce que l’on est « sans artifice » !
Quand on commence à se poser la question « à quoi bon ? » « ces efforts que je fais, les autres n’en font pas autant… », on peut penser à ce qu’on est devenu de « bien » depuis qu’on a fait cet effort.
On a aussi intérêt à être patient avec les autres car on n’a pas tout ce que l’on veut tout de suite !
Il peut arriver une tuile dans la vie… Ressentir que l’on a de la force, des capacités que l’on ne se connaissait pas ou plus depuis longtemps… Toujours rester vigilant, oui.
Pour moi, aujourd’hui, c’est de la merde !
L’effort qui a été dur est de « commencer » à arrêter. Après on se sent bien mieux, je suis une autre moi-même !
Les efforts, on doit les faire tout le temps, enfin, au début surtout.
Ça aide d’entendre différents points de vue !
Je me dis « franchement ce serait bête, con, de me remettre dans l’état dans lequel j’étais avant ! ».
Moi, j’ai vraiment tout perdu jusqu’à ma maison, j’ai même failli y laisser ma santé ! Je reste très vigilant… J’ai cet avantage là que je sais que je suis tout simplement « cuit » si je me remets le nez dedans.
J’ai une chance exceptionnelle depuis 14 mois, je n’ai pas une seule envie… Mais je reste vigilant.
Au début j’évitais les heures « d’apéro » en allant au café. J’ai retrouvé du boulot mais je me noie dans le travail !
Je crois que je suis heureux. J’ai découvert autre chose, j’ai envie d’aider ! J’ai toutes ces envies là grâce à mon arrêt.
Je n’arrive pas à m’estimer ni à m’aimer ! Le plus dur a été d’accepter de reconnaitre le problème avec l’alcool.
J’ai fini par boire du Pastourel sans alcool à outrance et même en me cachant comme je le faisais avec l’alcool.
Ça fait 6 mois que j’ai retrouvé du travail. Beaucoup d’activités, du sport intensif pendant 2 à 3 mois, par contre j’ai repris la cigarette.
Nos efforts, ça sert à ne plus culpabiliser, car je me sentais « coupable » de l’alcool !
On voit clairement la vie en face, la vie est telle qu’elle est : jolie, pas jolie, on s’en fiche, c’est ça !
J’avais repris l’alcool et le cannabis fortement, maintenant il faut que je me reconstruise complètement. En fait j’avais compensé l’arrêt du cannabis par la reprise de l’alcool. Aujourd’hui il y a de la lumière à tous les étages !
Le seul effort qu’on a à faire en tant qu’aidant est celui de faire confiance à l’aidé.
On se retrouve soi-même de façon profonde on réapprend à s’aimer et à s’estimer.
M’exprimer en public sans avoir besoin d’alcool, maintenant, je sais le faire. L’alcool pour moi était « désinhibiteur » il m’enlevait ma timidité.
J’essaie toujours de comprendre pourquoi j’en étais arrivé là. J’ai retrouvé ma liberté.
Pour moi, ça n’a été que du positif. Tous les matins je me lève, je m’aime et j’emmerde les autres ! Ma nouvelle vie elle me plaît.
Même au bout de 10 ans je reviens aux réunions ! Je fais encore attention quand je me retrouve seul.
L’alcool c’est une récompense, c’est quand je vais trop bien que je suis le plus en danger. Le groupe c’est le dernier outil que je n’ai pas encore essayé !
C’est pas facile de parler ! J’ai arrêté depuis 8 jours et je me sens déjà plus libre.
Le G.H.B crée une ivresse, une désinhibition, une anxiolyse comme l’alcool.
Se sentir mieux, retrouver la confiance des autres… L’alcool ou autre produit c’était la prison, l’enfer ! Je vois que mes proches sont contents et même fiers de moi.
Ici, c’est une boite à outils, il suffit d’une phrase de quelqu’un qui fasse écho en nous !
FIN