Peut-on considérer une addiction comme une maladie?

5 octobre 2018

Peut-on considérer une addiction comme une maladie ? (Symptômes, traitements, guérison définitive …)

C’est une maladie sans en être une : état de déprime, problème quand on prend un verre, puis le lendemain deux verres et on n’arrive plus à s’en sortir ! Le premier verre n’est pas dû à une cause extérieure.

L’addiction c’est quelque chose dont on ne peut pas se passer ! Pour moi, c’est une maladie, par exemple l’alcool est un médicament… L’addiction part, à un moment donné d’un choc psychologique.

S’en sortir se construit par paliers ascendants, avec des moments de doute…Pas toujours faciles.

Dans mon cas l’addiction est une maladie, j’ai arrêté plusieurs fois et ça n’a pas marché ! On est tous différent par rapport à ça.

Attention au phénomène de manque, de sevrage !

On se laisse attraper par quelque chose…On perd la liberté ou la capacité de s’abstenir de faire ou de consommer !

Pour moi, on n’est jamais guéri définitivement.

Je suis allé en Angleterre et dans les pubs, c’est un scandale d’ailleurs, un verre de boisson sans alcool coûte deux fois plus cher qu’une bière.

Une addiction peut en cacher une autre !

Mon mari, quand il m’a quittée a dit que c’était à cause de l’alcool !

Je pense qu’après le sevrage il faut avoir de la volonté.

Je me suis mis au coca et du coca, je ne peux plus m’en passer !

Il fallait que je m’arrête car ce n’était bien ni pour mon entourage ni pour moi-même ! Je suis divorcé, avant je buvais un apéro à midi, régulièrement tous les jours.

On a soigné notre mal mais il faut faire attention, ça peut servir.

C’est la définition d’une rémission : état d’équilibre à préserver.

On ne sera jamais guéri puisqu’on est toujours sur le qui-vive.

« Pour être efficaces, soyons des emmerdeurs !

Comment on en sort :

- Par le biais des soignants (hôpitaux),

- Par des remèdes,

- Par des changements dans sa vie,

- Par le groupe de parole.

- Il faut être patient, « à chaque jour suffit sa peine » !

- Il faut faire le ménage dans sa tête et puis on redémarre tranquillement, avec une autre naissance.

- Ne pas se dire, on va arriver à « gérer » (le croire, serait une illusion et se paierait au prix d’une bonne rechute et retour au groupe de parole). Au bout d’un moment, on ne va plus gérer rien du tout.

- Attention aux bières dites « sans alcool » qui peuvent nous ramener aux bières normales avec alcool (idem avec pastis ou vin sans alcool).