Confinement (poème)

CONFINEMENT

Soit calme et près du cœur, par ces temps difficiles ;

Un désert de souffrance s’est glissé sous les toits ;

Et un voile de peur enveloppe la ville ;

Les enfants font silence dans le respect des lois !

Le peuple confiné en dessous du couvercle ;

Mille esprits gémissants et en proie à l’ennui ;

Seul le vol des oiseaux en dessine le cercle,

Quand le son de la cloche retentit dans la nuit !

Soit humble à la rigueur et reste bien tranquille,

Quand du vaste horizon se devinent des voix

Des robots tapageurs à l’allure servile,

Vont traquer tous suspects, dans un monde aux abois !

Au déclin de ces jours, dans le confinement,

Se devine l’effroi, des visages endormis ;

Les reflets de vapeur sur le blanc des écrans ;

Qui regardent le ciel, comme une âme meurtrie !

Sois tendre aux frères et sœurs qui soulagent nos peines,

Dans ces vastes hôpitaux, nos douleurs et nos fièvres ;

Elles vont comme le vent au-devant de la scène,

Soigner tous ces patients, le soleil sur les lèvres !

La nature se plaît dans ce lit de douceur ;

Seul le temps vient bercer les enfants nouveaux nés ;

Car nos âmes ont changé, retrouvé des couleurs ;

Oui le monde se tait, rien ne sert d’avoir peur !

Sois heureux pour l’instant, en voulant être utile ;

La lueur d’espérance, a jaillit de ce puits ;

Rend hommage aux soignants dans ce milieu hostile ;

Le désir de conscience illumine leur vie !

EN HOMMAGE AUX SOIGNANTS.....

BORDENAVE Yves