Comment se prémunir de basculer dans une autre addiction quand on vient de se libérer d'une?

24 mai 2019

Comment se prémunir de basculer dans une autre addiction lorsque l’on vient de se libérer d’une ?

J’ai une nature encline à être addicte, j’ai un tempérament à faire des choses en plein…. Donc quand j’ai arrêté l’alcool je me suis trouver d’autres centres d’intérêt (un forum internet d’entraide pour anciens malades de l’alcool, venir régulièrement au groupe de parole, le yoga etc….).

J’ai une petite astuce, pour ne pas tomber dans une nouvelle addiction, je change souvent de passions : marche pendant une semaine, jardin pendant une semaine puis ordinateur pendant une semaine, écriture pendant une semaine et ainsi de suite…..Il faut toujours que j’ai quelque chose à faire !

Si demain je me retrouvais avec rien à faire, ça serait la mort ! C’est comme ça j’ai toujours été excessive et ce n’est pas à 70 ans que je vais essayer de changer mon fonctionnement !

On peut compenser l’abandon des jeux par l’alcool, par des bonbons, des chocolats etc….

Un an sans alcool déjà … suite à une suspension de permis de conduire.

Une passion n’est pas forcément une addiction, jardiner, faire de la poésie, écrire, l’origami, la peinture sont des passions positives !

Trier dans les amis entre ceux qui peuvent nous remettre dedans et ceux qui veulent vraiment nous aider.

En arrêtant de fumer, il y a 18 ans, j’ai compensé en augmentant ma consommation d’alcool…

Depuis plus d’un an j’ai retrouvé quelque chose qui m’aidait quand j’étais adolescent : la poésie.

Venir au groupe de parole peut nous rappeler les effets d’une addiction….

L’arrêt d’une addiction

-nous valorise

-nous rend fiers de nous,

- nous fait reprendre confiance en nous,

-nous fait plaisir,

-augmente nos habilités sociales,

-nous rend plus fiable,

-nous fait regagner notre liberté,

-nous permet de supporter mieux des situations difficiles.

Sont communes à toutes les conduites addictives :

-le craving, envie obsédante de reproduire un comportement.

-La souffrance, partagée avec l’entourage.

-La mise en danger de soi (son bien être physique, moral, économique et social) et, éventuellement mise en danger des autres.

-Se refuser un produit peut nous amener vers un autre (arrêter l’alcool peut nous conduire à fumer encore plus, par exemple).

ANNEXE

FIN