Société de drogues et contextes addictogènes: comment leur faire face ?
13 mai 2020
RESEAU D'ENTRAIDE POUR L'ARIEGE
13 mai 2020
Mois du jeûne où on ne consomme pas (boisson, repas, produits) du lever du soleil au coucher du soleil : cela m'a beaucoup aidé.
Le soleil est revenu, ça donne le sourire. On se sent heureux !
C'est du bonheur !
Des astuces ? Oui, c'est surtout éviter d'avoir des moments où l'on s'ennuie : je vais bricoler, j'ai un jardin !
Ça me coûtait 400 € par mois avant…
J'ai été confrontée en discothèque, au "milieu" de la nuit. J'ai vu passer héroïne, cocaïne et cela ne m'a pas attirée.
Certains étaient complétement hystériques… J'ai vu la déchéance de certaines personnes.
J'ai fait usage une fois d'ecstasy et je n'y ai jamais retouché…
A l'époque, je consommais de l'alcool. Je "tenais" grâce à ça.
Ça fait 3 mois ½ que j'ai arrêté.
Je refais la peinture de mon appartement. Cela me fait une activité, un dérivatif.
On voit la déchéance, surtout en discothèque. Cela m'a beaucoup frappée.
Moi, j'ai arrêté de fumer des "stups" depuis 6 ans.
J'ai eu un accident à cause de l'alcool et j'ai été hospitalisé presque 2 mois.
Si on n'est pas dépendant à l'alcool, la consommation devient risquée si l'on consomme plus de 2 verres de boisson alcoolisée chaque jour.
Quand j'étais plus jeune, la question avec mes amis n'était pas "Qu'est-ce qu'on mange ?", mais plutôt "Qu'est-ce qu'on boit ?"
J'ai essayé tous les produits en "-ine" quand j'étais plus jeune.
A l'époque, le livre à la mode était "Les chemins de Katmandou" de René Barjavel. Des gens partaient en Inde ou au Népal pour expérimenter des produits (cannabis, drogues psychédéliques).
Aujourd'hui on parle de la relation entre l'alcool et les cancers digestifs.
Film à revoir de la période 1968-70. "More" de Barbet Schroeder (avec la musique du groupe Pink Floyd) où l'on passe du cannabis à l'héroïne puis LSD et autres produits hallucinogènes.
C'est la troisième fois que j'arrête. Je pense que c'est la bonne.
Je suis très heureuse : j'ai retrouvé la confiance de ma fille.
Je fais de l'hypnothérapie pour renforcer mon abstinence.
Je pense déjà à l'arrivée de l'automne avec les jours plus gris. Je m'y prépare déjà.
Au printemps et en été, j'ai beaucoup d'activités qui m'occupent.
En hypnose, j'ai appris à trouver en moi un "endroit de sécurité" dans lequel je me réfugie en cas de stress.
Il y a aussi un yoga spécifique intégrant hypnose et sophrologie.
Je suis étonnée d'entendre autour de moi le mot "alcool" prononcé partout et aussi souvent.
Je ne m'en rendais pas compte. Maintenant, cela fait écho en moi dès que je l'entends.
Reprendre le contrôle de sa vie, c'est génial !
Je suis heureux. Cela fait 12 ou 14 ans que j'ai arrêté l'alcool.
J'ai arrêté la cigarette durant le mois du Ramadan.
Je regarde pousser les plantes de mon jardin, je m'occupe des enfants.
J'allais au boulot la cannette à la main, ou au moins dans la voiture.
Si je n'avais pas été quitté par ma femme, je n'aurais pas bougé. J'ai fait une tentative de suicide et le fait d'arriver à l'hôpital psychiatrique m'a permis de m'en sortir.
Je suis arrivée aux urgences et l'on m'a dit : "Si vous continuez ainsi, vous mourrez ! Ou alors vous changez et on vous indiquera qui peut vous aider".
Tu te dis "Boire, ça fait du mal partout. "On se dit "A quoi bon ? "
C'est un choix de vie que j'ai eu. J'ai arrêté l'alcool, j'ai arrêté le tabac, j'ai arrêté les benzodiazépines. Qu'est-ce que ça va mieux !
Tant que vous êtes jeunes et pas trop esquintés, faites-le ! Arrêtez !
On a de la chance d'être là aujourd'hui, heureux dans le fond.
Fin