Que craignez-vous en particulier dans tout projet de vie sans produit ?

Ne pas avoir peur de l’avenir sans produit !

Moi, normalement, plus rien ne me fait peur ni personne, donc aucune crainte !

Il y a quand même des endroits où je ne vais plus…

Tu leur dis à tes amis et à ta famille « surveillez moi quand même ! ». Et puis on est là, si tu as peur tu appelles un bénévole du groupe.

Si tu arrives à passer ta journée sans boire, c’est ta première victoire et puis le lendemain, la deuxième etc….

Surtout il faut que, dans ta tête, ce soit normal de te passer d’alcool ou de cocaïne.

D’abord, je me méfie de moi-même. Des amis avaient laissé du vin blanc dans la porte du frigo, l’idée m’est venue de le goûter pour voir s’il était bon et finalement j’ai dit à ma femme de le boire à ma place !

Moi, rien que de renifler de l’alcool, je pars en courant.

De plus en plus on rencontre des gens qui ne consomment pas d’alcool et, personnellement, je ne suis pas gêné de dire « je ne consomme plus d’alcool ».

Il y a deux mois en moi : l’un qui y pense et qui serait tenté et l’autre moi, peut-être « le bon » qui ne le prend pas … Du coup l’envie passe vite.

La longueur de l’abstinence ne change rien à l’affaire !

Moi j’ai divorcé d’avec l’alcool, je reste dans une ligne de conduite où je me passe de lui. Je ne doute pas de moi, je sais que c’est la ligne de conduite qui me convient !

Un mental de fer à se garder. Toujours s’entourer de bonnes personnes, toujours se souvenir d’où l’on vient et d’où l’on sort : de l’hôpital !

Chez moi il n’y a pas d’alcool, il n’y a plus rien de cet ordre. Je me dis « c’est tolérance zéro » et c’est le mental qui prime.

Il est important de ne pas oublier les personnes qui vous ont aidé.

Le seul endroit dont je me méfie c’est les fêtes de village ! Ça fait cinq ans que je ne vais plus aux fêtes de village.

Ce qui me faisait plonger c’était le stress du travail ; le boulot, le boulot…Il a fallu que j’arrive à la retraite pour arrêter ce stress là et maintenant je lis, je lis.

Avoir un bon mental, je crois.

Des craintes oui. Depuis trois semaines je ne sors plus, au boulot ça va. Au début j’avais peur de me mettre à part des gens, de ne plus avoir de vie sociale…

Je m’occupe comme je peux.

La troisième semaine s’est mieux passée que la seconde qui s’était mieux passée que la première…

FIN