Le printemps est là, bientôt l'été ! Comment déjouer les ambiances alcoolisantes et enfumées, tout en profitant de cette convivialité?

La solution, elle est réglée pour moi : je ne fais plus de fête… Je reste chez moi tranquille. Je ne m'en porte pas plus mal en évitant les regroupements…

Un bon petit repas avec des amis bien proches, et ça se passe super nickel…

Quand ils dînent chez moi, il y a de l'alcool : un pack de bières ou autre que j'ai achetées. Ils repartent avec les bières qui restent.

Mes amis consomment raisonnablement pendant ces soirées.

Je me sens très bien. Je suis content "grave".

J'ai récupéré mon permis et je pars avec mon camion lundi.

Je viens de rentrer en sevrage il y a 2 jours. Je pense déjà à une "cousinade" où je dois me rendre et je vais peut-être faire le choix de ne pas y aller.

Moi, je suis fier de partager des moments avec des personnes qui vont boire (de l'alcool) et cela ne m'affecte pas.

Vous verrez que vous sortirez de ce type de "test", beaucoup plus forts.

Je sais que c'est une maladie. J'en ai parlé à mes proches, puis au travail, en choisissant les personnes avec qui j'allais en parler et en y allant progressivement.

Je suis arrivée le soir de l'A.G. de l'association, et il y avait des bouteilles (de boissons alcoolisées). Une amie m'a dit : "Moi, je vais prendre un remontant. Et toi ?". Moi, j'ai tenu le coup, j'ai bu une boisson sans alcool.

Voir une psychologue, c'est important. On pose des choses, et ça fait du bien…

Je tenais à ce que les autres ne changent pas leurs habitudes. Je ne voulais pas être le "boulet" de la soirée.

Je ne voulais pas non plus "faire pitié" quelque part…

Des gens m'encouragent en me disant : "C'est super, on te retrouve tel qu'on t'a connu".

On est une autre personne en fait.

Je prenais de l'avance chez moi, avant d'arriver à la soirée et ne pas attirer l'attention. Mais ma fille devinait parce qu'elle voyait mes yeux qui brillaient.

Il a fallu un doigt de champagne à un mariage, et petit à petit ça a recommencé… J'ai repris la consommation après 3 ans d'abstinence.

La boisson, on pense qu'elle nous ouvre tous les chemins.

L'alcool en réunion ? Moi, je n'ai jamais eu de problèmes car je voulais me montrer sous mon meilleur jour. Je n'en consommais pas à ces réunions. Je buvais seul, je prenais ma voiture et je passais la nuit dedans, en solitaire, jusqu'à l'état comateux, jusqu'à m'endormir comme ça et revenir chez moi comme si de rien n'était…

C'est mon quinzième jour sans alcool.

L'entourage est vachement important pour nous sortir d'affaire ! Ils ont eu trop peur pour moi !

La municipalité a voulu organiser la "Saint Patrick". J'y suis allé pour voir… On m'a dit; "Il y aura autre chose que de la bière". Il y avait du Schweppes c'est vrai.

J'ai vu de la bière partout évidemment. Les gens essayaient de t'entraîner. Je suis parti au bout de deux heurs à peu près. Je n'y reviendrai pas. Ça fait 5 ans que j'évite ces soirées-là.

Le lendemain de ces fêtes où j'allais, on me disait "Tu ne te rappelles pas de ce que tu as dit ?". Je disais ; "Ben, non." J'avais pu blesser quelqu'un avec mes paroles et je ne m'en souvenais pas.

J'ai un tempérament addictif et je lutte contre ça. Ça va mieux après ces années.

Je me sens de moins en moins décalé avec les gens qui consomment de l'alcool. S'il faut danser, je danse. Je me sens supérieur à ces personnes qui consomment en fait !

J'espère garder ce mental et je sais que je vais le garder.

J'ai trouvé un vrai soutien aussi bien auprès de mes filles qu'auprès des jeunes dont je m'occupais avant.

Fin