Comment se préparer à un repas de famille, une fête de village ou une invitation imprévue?

On ne va pas s’emmerder à nos âges pour faire plaisir à une personne et se mettre en danger !

Pas fait de rechute (alcool, Benzodiazépines, tabac) depuis quatorze ans. Le groupe de parole est le meilleur médicament que j’ai trouvé !

Trois fois trois mois de postcure en clinique psy. Je me suis refait une autre famille et des amis….

Prendre une boisson fétiche avec soi pour aller dans des endroits où l’on est invité.

Éviter tous les conflits… l’échappatoire, pour moi, était de me « barrer » dans une autre pièce.

Appeler un « bénévole » quand on a un coup de mou !

Je me suis sentie aussi bien au premier confinement même si d’autres ont rechuté !

Durant le confinement des « sorties virtuelles » sur AMIEZ m’ont aidée à passer le cap de la solitude qui a perturbé d’autres personnes.

Si la personne n’est pas intéressante on peut même partir sans regret ! Si la personne insiste, je ne vais pas me mettre en danger et je choisirais de partir même si je suis radicale.

Il y a des bières à 11° qui pètent, moi je me contentais de 6°….

La question est basée sur la force qu’on a quand on est sevré, le plus important c’est de me soigner, après… de devenir plus fort…Après ça on pourra recommencer avec les repas de famille, si la famille est au courant de notre problème d’alcool.

En cas de fête de village on peut pratiquer l’abstinence cachée : on y va avec une bouteille de jus d’oranges et on garde toujours son verre plein.

Prévoir ce qui va se passer. Au début j’étais gêné par le fait de devoir dire « non » !

Chaque moment passé à résister nous rend plus fort.

Mon cerveau était persuadé que j’avais bu de l’alcool en essayant de boire du vin sans alcool.

Au pire on peut partir, même si c’est impoli. Il faut penser à se protéger, d’abord penser à soi.

D’avoir déjà arrêté, je suis fier de moi ! Quand ma femme me « cassait les pieds », mon doudou c’était la bouteille !

Je n’ai pas eu besoin d’entrer à l’hôpital, j’ai fait le sevrage à la maison et j’en suis très fier !

Je ne me justifie pas quand je suis invité, je prends un jus de tomates avec du sel de céleri. Si besoin, j’emporte ma boisson favorite avec moi.

Maintenant, j’ai appris à me contrôler quand je me retrouve dans cette situation, je vis avec et je me dis « c’est comme ça et pas autrement ! ».

Attention aux chocolats « Mon chéri » avec de l’alcool et une cerise dedans, qu’on offre à Noël !

Moi, quand je suis invité, je prends de l’eau au robinet.

Ce qui est dommage c’est qu’on n’a pas forcément quelqu’un à qui parler de « ça » dans notre entourage.

On a besoin d’entendre « tu es beau… tu vas mieux etc…».

J’ai appris, au début à me frustrer !

Attention à ne pas citer trop souvent des noms de boissons alcoolisées en séance du groupe de parole. Parler plus souvent jus de tomates, lecture, poème, autres plaisirs….

FIN