Comment prévoyez-vous de passer les fêtes de fin d'année? Conseils éventuels...

Ça fait plus de 4 ans que je suis fidèle au groupe de paroles. Depuis ma sortie de postcure.

Les fêtes de fin d'année, je vais les passer en famille. Je sais que si je retouche une goutte d'alcool, je passe de l'autre côté.

Je sais que le moindre verre, après ça continue et je n'ai pas envie de basculer.

Je sais qu'il faut faire attention à ses fréquentations.

J'ai envie de me reconstruire et d'aller de l'avant. Je sais que pour les fêtes, si je reconsomme, ça rebasculerait.

Pour les fêtes, il y aura de l'alcool, mais en petite quantité, comme du champagne. Mais je n'ai pas peur : on sera en famille.

J'essaie d'éviter le contact avec d'autres personnes que ma famille dans cette période de fêtes.

Mon travail m'aide beaucoup à rester abstinente.

S'ils veulent faire l'apéritif, ils le font. Moi, j'ai mon "mojito" sans alcool. Moi seule, j'ai changé mes habitudes.

Il faut être très forts dans nos têtes.

J'ai une boisson fétiche (boisson plaisir) que je trouve au rayon des apéritifs sans alcool.

Aujourd'hui, je me sens à un cap : c'est "alcool zéro".

Penser à soi. Ne pas oublier de penser à soi. Ce qu'on avait oublié pendant des années peut-être.

Attention aux boissons "sans alcool" qui ont le même goût que l'apéritif "normal" (alcoolisé) que l'on consommait avant.

C'est une psychologue qui m'a fait dire ce que j'avais sur le cœur et m'a amenée à consulter un addictologue.

La plupart du temps, je consommais seul, caché.

Il faut se débarrasser très vite de nos sentiments de honte, de culpabilité comme on s'est débarrassé de l'alcool et de cette maladie qui est la dépendance à l'alcool.

Mon entourage est au courant du fait que je ne consomme plus depuis des années.

Je suis serein, mais ça ne m'empêche pas de rester vigilant.

Se dire à chaque fois qu'on a gagné une petite bataille.

Je prends le temps de réfléchir.

Le premier jour où j'ai consommé, ça a été comme une illumination : j'ai cru que j'avais trouvé le remède à ma timidité. Mais c'est vite devenu une obligation, puis une souffrance.

J'ai arrêté et j'ai recommencé à écrire des poésies, comme quand j'étais jeune (et abstinent).

Chacun a son parcours personnel qui est respectable.

EN CAS D'ENVIE DE RECOMMENCER (EN CAS DE "CRAVING")

S'APAISER: immédiatement avec des activités simples qui nous font bouger.

Sortir prendre l'air.

Boire un grand verre d'eau.

Pratiquer une activité physique.

Prendre une douche tiède ou un bain.

Prendre un livre.

Faire un mandala ou un coloriage.

Regarder un DVD que l'on a choisi avec attention.

Si cela ne passe pas, appeler très vite un autre abstinent (N° de tél. des bénévoles-écoutants).

Si on ne se sent pas assez bien, prendre un médicament calmant d'action rapide:

- soit 2 cp de Spasmine ou Euphytose avec 1 ou deux verres d'eau.

- Soit 1 cp ou 2 de Seresta 10 mg.

… l'envie de consommer finira par passer.

FIN