Changer sa vie du sol au plafond implique t-il de changer ses relations avec son entourage?
10 décembre 2021
RESEAU D'ENTRAIDE POUR L'ARIEGE
10 décembre 2021
Moi, je pense que la réponse c’est « oui ». Moi, j’ai gardé l’habitude de partir dans la forêt pour être seul. J’aime la solitude, marcher en montagne. On a besoin d’un entourage qui soutient. Pour que ça marche il faut être honnête.
Si on m’offre un verre, un apéro, je dis « non » poliment et si la personne insiste on doit avoir le courage de dire « non, je ne bois pas ». Surtout aussi à sa famille, il ne faut pas leur mentir.
Moi, c’est mon troisième sevrage, ça se passe bien ! Après l’hospitalisation on est obligé de faire le tri ! Ça vaut le coup, je suis malade il faut absolument que j’arrête.
J’ai déjà fait un sevrage à l’hôpital Joseph Ducoing et deux postcures à Fronton et à Nègrepelisse. Il faut éviter les personnes à risques, évidemment, je suis retombé à cause de ça. Tenir compte du fait que l’on soit influençable.
Quand j’ai besoin de me dépayser, je remonte voir mes parents.
Moi, c’est impeccable ! Je commence à garder mes distances, à y voir un peu plus clair, à repérer les personnes qui me veulent du bien et je les garde.
Ça se répare petit à petit, je retrouve peu à peu la forme. on a des projets et on arrive mieux à les concrétiser.
Ici, c’est encourageant, on est pas tout seul surtout !
Ce que j’ai mis du temps à intégrer c’est qu’on y va petit à petit.
Dans la vie, il y a des problèmes, des embûches et on doit déjà s’y préparer.
Quand je consommais de l’alcool, j’avais des paroles qui pouvaient blesser. En arrêtant, la vie devient forcément différente.
Une addiction, c’est une maladie, ce n’est pas un vice ! C’est une maladie dont on peut guérir.
Après la réunion du groupe de parole, on continue à y penser la semaine qui suit.
Je reste abstinent pour moi et aussi pour préparer la postcure à Val Pyrène.
Les gens avec qui je n’ai pas d’affinités, je les écarte de ma vie. Mes autres relations, elles, sont solides.
A l’issue de six semaines de postcure je repartirai en montagne.
Moi, ça fait des années que j’ai peur de retomber et ça m’aide !
Premier sevrage : pas trop peur. Je fais mon stage à l’hôpital et après je retourne chez moi.
Tu prends ta décision : ce que tu fais, tu le fais pour toi !
Si on a un tempérament addictif…pouf ! on risque de se retrouver avec un problème d’alcool ou d’autre.
Ma femme, elle, elle le savait si j’avais consommé ou pas, elle le voyait de loin !
« Changer sa vie du sol au plafond » on peut le faire tout en restant dans le même cadre !
Je fais mon sevrage à la maison.
Quand on ne parle pas, la mauvaise façon d’affronter ses problèmes c’est de consommer.
L’alcool me permettait de discuter, d’oublier ma timidité. Des soucis du quotidien qui, avec l’alcool, s’aggravaient.
Voir que l’on n’est pas, quelque part, « monstrueux » mais qu’on passe par toutes les phases du changement, c’est rassurant !
Dans mon couple, on a des problèmes de communication à cause de notre consommation.
Pour rompre la routine tu peux t’inscrire sur le site « AMIEZ ». On te demande ton département mais le recrutement est national !
Ne pas espionner, surveiller, critiquer, se méfier mais faire confiance !
FIN