RESEAU D'ENTRAIDE POUR L'ARIEGE
11 Juillet 2014
« Toutes nos trouvailles personnelles pour nous aider à nous passer d’alcool ou de tabac… »
« C’est important d’être avec des personnes qui ont le même problème que nous. J’avais cette fragilité en moi… ».
« Moi je n’ai pas de recette miracle ! Je ne sais pas pourquoi j’ai consommé, mais je sais pourquoi j’ai arrêté !».
« Quand j’ai envie de boire je sors surtout de la maison où il ne faut pas que je reste seul. Dès que j’ai envie de boire, il faut que je parte. ».
« J’ai trouvé plein d’astuces, plein de passions durant mes hospitalisations. On nous y apprend plein de techniques comme : perles, déco patches, peinture sur soie, mandalas…. En sortant je me suis acheté tout le matériel pour continuer ces activités… ».
« Personnellement, comme je suis une nature passionnée, je me suis créé plein de passions différentes d’une semaine à l’autre : marche, graphisme, photo, collection, internet etc…Mais j’ai toujours fait attention à ce qu’elles ne deviennent pas trop envahissantes ! Donc j’en changeais souvent ! ».
« La dernière fois j’ai arrêté tout seul en venant voir ma femme à l’hôpital où je me sentais en sécurité !
Le plus important pour ne pas replonger c’est de se souvenir d’où l’on vient. A chaque jour suffit sa peine ! C’est un dur combat mais on peut le gagner et bien sûr le plus important c’est le groupe de parole… ».
« Au moment où j’ai craqué, j’ai perdu toutes les petites astuces que
J’avais apprises, maintenant je les ai remises en place. Virer tous les gens toxiques c’est important ! ».
« Même après 9 ans, ça a failli m’arriver : j’ai failli reprendre un verre… mais je me suis retourné sur ma propre vie et je me suis dit : « ça serait vraiment trop con ! » et je suis reparti sans prendre le premier verre ! ».
« C’est vrai que même au bout de dizaine d’années il faut rester vigilant ».
« J’ai changé ma vie et ma manière de penser ! ».
« Je pensais que si j’arrêtais l’alcool je serais capable de faire n’importe quoi. Je me suis aperçu qu’il faut trouver l’équilibre entre avoir plein d’activités et se soigner. Il faut toujours rester en contact avec le groupe et les professionnels ».
« Marcher c’est un très bon truc : ça n’est pas violent et ça apporte une certaine paix, la méditation aussi ! ».
« Moi, je me suis rabattu sur le boulot et je me suis débarrassé des personnes toxiques…Voir beaucoup de monde est une solution. Je sais toujours ce que je vais faire demain.
Aujourd’hui : je change de discours je me re-testerai peut-être mais
avec un garde fou à côté… ».
« Je me suis arrêtée un an et à la suite d’un drame familial je me suis acheté une bouteille… et j’ai recommencé ».
« Mon silence fait partie de mon intervention… Depuis la fin de mon sevrage en Benzos. j’ai mis des choses en place qui ont bien fonctionné jusqu’à avant-hier…Je continue avec une psy pour comprendre mon fonctionnement. J’ai tendance à assimiler augmenter la dose de Benzos. et reprendre un verre ! ».
« Un burn-out a été le déclencheur de ma rechute…Et ça va très vite !
On la vit, quand même cette rechute comme un échec personnel surtout après 5 ans d’abstinence… ! ».
« Ce qui est important c’est ces réunions, même si on a rechuté il faut revenir ! ».
« Pour arrêter ça demande un grand effort mais après on se rend compte qu’on en est sorti et on est fier ! ».
« Je suis retombé, j’ai été faire une autre cure mais mes problèmes familiaux perdurent donc je ne suis pas abstinent, je n’y arrive pas ! ».
« J’ai changé ma vie…. On a eu deux vies celle d’avant et celle d’après, on voit ça d’un coup d’œil ! ».
« Je crois qu’il faut différencier « l’alcoolisme de quartier, l’alcoolisme mondain et l’alcoolisme professionnel » moi c’était ce dernier. ».
SYNTHESE
Fréquenter des personnes positives.
Ne pas rester dans son coin.
Partager, échanger.
L’expérience passée avec l’alcool m’a donné une force incroyable !
Chercher à se connaitre soi même, par exemple avec un suivi psy.
Sortir de chez soi, trouver quelqu’un pour faire du sport.
Ecouter de la musique, les DVD, et quand ça va vraiment mal prendre contact avec le psy ou les gens du groupe de parole.
Se rappeler d’où l’on vient.
Se dire à chaque jour suffit sa peine.
Prendre un demi-Séresta.
Retrouver l’équilibre pour avoir des journées plus équilibrées et moins stressantes.
Recourir à de l’aide extérieure.
Marcher, manger des fruits et des légumes, méditer.
Se souvenir des choses formidables qu’on faisait quand on ne buvait plus.
Je me suis rabattu sur le boulot, le boulot et le boulot !
Se débarrasser des gens toxiques.
Je me suis replongé dans les choses que j’aimais faire avant.
J’ai pris de l’énergie en venant au groupe régulièrement.
Je n’ai plus envie de me justifier.
Ne plus garder d’alcool chez soi.
S’isoler en attendant que l’envie passe.
Apprendre la sérénité.
Se parler sur Skype pourquoi pas !
L’amour peut nous aider.
Reconnaitre les qualités de l’autre.
Une rechute nous apprend toujours quelque chose.
Une chose positive c’est de venir aux réunions : c’est le signe que la personne veut s’en sortir .