RESEAU D'ENTRAIDE POUR L'ARIEGE
8 Aout 2014
Ré alcoolisation sous forme de « dérapage » ou de « rechute » y-a-t-il une différence et comment s’en sortir ?
« Pour moi la différence qu’il y a entre ré-alcoolisation et rechute n’est qu’une différence de durée……On peut se ré- alcooliser un soir,
un jour, là on parle de dérapage pas forcément de rechute.
Mais si cela dure plus longtemps, c’est une rechute et il faut immédiatement réagir… ».
« Moi je n’ai fait que des rechutes en me disant : « Bon c’est bon, je peux recommencer, je vais contrôler ». La dernière fois que j’ai repris, je suis directement passée à l’alcool dur ! ».
« Le tabac, ça a été d’abord de petits dérapages qui m’ont conduit à recommencer ! ».
« Si je rechute, je sais que je ne demanderais rien à personne ! ».
« Si vraiment on arrivait à gérer l’alcool, on ne serait pas là ce soir !… ».
« Quand on est dans l’engrenage de la rechute et que l’on est confronté à un incident de santé, par exemple des vomissements de sang (rupture hémorragique), même une volonté autodestructrice peut être arrêtée par les urgences et l'on peut être sauvé ! ».
« Je n’ai pas fait de dérapage depuis plus d’un an, mais si je recommençais l’alcool ce ne serait pas un dérapage mais une rechute car je suis excessif ! ».
« Une pulsion pourrait me faire céder mais maintenant j’ai plein d’outils par rapport aux fois précédentes ».
« On parle beaucoup de la rechute mais pas de ce qu’il faut faire après …Si tu as recommencé il faut de suite téléphoner à quelqu’un.
Appeler un médecin pour la rechute mais pour un petit dérapage, on a plein de petits outils ! ».
« Une fois que l’on a rechuté on a plus ou moins 24 h pour consulter un généraliste… ».
« J’ai rechuté plusieurs fois, chaque fois que je faisais une cure je pensais à recommencer à boire à la fin. Sauf pour la dernière qui a marché ! ».
« J’en suis à un stade où je ne sais plus où j’en suis….Dans mon souvenir au moment de ma rechute j’étais tellement mal que je n’avais pas envie d’appeler qui que ce soit !
Il n’y a pas de honte à aller en hôpital psy. pour soi ! Tant qu’on est mal à l’intérieur des dérapages il y en aura ! ».
« Quand des personnes m’appellent avant de prendre un verre, je leur demande ce qu’elles ressentent, après je leur conseille de quitter le lieu où elles sont.
On n’est pas là pour subir sa vie, on est responsable de sa vie ! ».
« Les « cravings » sont fréquents au début… ».
« Moi, j’ai connu la rechute et le dérapage, les deux ! Au bout de 6 mois d’abstinence j’ai voulu boire une flûte pour l’anniversaire de ma fille et c’est reparti ! ».
« Pour moi ça n’a pas été un dérapage mais une vraie rechute et j’en étais consciente. Après 4 ans d’abstinence quand j’ai recommencé à boire la seule chose qui comptait pour moi c’était de boire !
Après 8 mois de beuverie j’ai été obligée d’arrêter de travailler…arrêt forcé !
Maintenant j’espère que ça va durer ! ».
« Des rechutes j’en ai fait, par contre dernièrement j’ai fait un dérapage d’une après midi mais le lendemain j’ai eu tellement de honte et de dégout de moi-même que ça m’a servi de leçon ! ».
Fin