RESEAU D'ENTRAIDE POUR L'ARIEGE
28 Octobre 2016
Quel changement dans nos relations à autrui et particulièrement nos relations à nos proches ?
« J’ai trouvé ma chance, je donne des coups de main par ci par là… ».
« Avec mes proches : je vois mes enfants, ça se passe bien, ils voient bien que je vais bien… ».
« Avec les autres, je suis un peu plus exigeant, moins tolérant du non- respect, faut pas me faire chier …Tu me respectes, je te respecte sinon je rentre dedans ! Je ne laisse pas passer le manque de respect, avant, je l’ignorais ! ».
« Je suis restée six jours à l’hôpital. Par rapport à mon premier sevrage en mars 2016, je ne vois plus du tout les choses de la même manière ! Je suis beaucoup plus calme, j’ai aidé ma fille à déménager. J’ai maintenant une psy. et je me suis libérée. Je le recommande à tout le monde ainsi que le groupe de parole ! Tranquillement j’avance pour moi et non plus pour les autres. Je me protège vraiment ! J’avais tendance à m’attacher à des gens beaucoup plus mal que moi et ils m’entrainaient dans une mauvaise direction…. »
« On a l’esprit plus ouvert pour trouver des solutions. On est une autre personne une fois sorti de l’alcool ! ».
« On n’est pas à l’abri, il faut rester toujours vigilant… ».
« Je suis surveillé quand il y a un match de foot, mais la confiance va revenir un jour ! ».
« Moi, j’avance à petits pas… ».
« Trois personnes me soutiennent énormément ! ».
« Pendant mon sevrage beaucoup de personnes ont pensé à moi, m’ont téléphoné ou sont venues me voir, ce qui m’a fait énormément plaisir, alors merci ! ».
« Tout le monde se rendait compte que je ne buvais plus, tout le monde me souriait, tout le monde discutait avec moi…. ».
« Ces gens avec qui je buvais, je ne veux plus les voir, ça fait 3 ans ½ et ces gens me font toujours peur ! Je me protège…. ».
« Ça se passe très bien ! Deux ans que j’ai arrêté…On me regarde d’une autre façon, forcément ! Avec mes relations professionnelles et avec mes proches c’est pareil. ».
« Avant, je broyais du noir, je ne dormais plus la nuit, je n’ai plus envie de cela ! ».
« Je sens une différence par rapport au sevrage que j’avais fait il y a trois ans. Je me sentais en gêne, en culpabilité avec mes proches même s’ils ne portaient aucun jugement négatif sur moi ! Il fallait que je leur prouve (quelque chose) pour leur montrer que tout le soutien qu’ils m’avaient apporté avait donné des résultats positifs ! ».
« Je me suis rendue compte que j’étais aussi une addicte du travail. Pendant cette hospitalisation, j’ai pu me poser, et poser qui j’avais envie d’être… ».
« J’aborde mes relations professionnelles d’une façon plus positive et plus constructive, avec la même fermeté ! ».
« Ce qui m’avait entrainé à rechuter au bout de deux ans c’était l’excès de travail ! ».
« Que du positif, que ce soit dans mes relations avec mes proches ou que ce soit pour mon équilibre dans mon travail… ».
« Moi, il en allait de ma survie ! Une fois partie de chez moi, ça a été ma survie, j’ai tout changé et j’ai appris à pardonner ! ».
« Mes enfants n’ont pas de rancœur parce que j’ai fait mes preuves… ».
« Pardonner à autrui et vivre sa vie…Être égoïste, dire ce que l’on pense même si ça peut faire mal ! ».
« Profiter de vos enfants gentils, c’est une chance énorme ! ».
« Si je suis là, c’est un peu grâce à moi, pas à mon mari ni à mes enfants ! ».
« Ma vie a fondamentalement changé, il faut que je réapprenne la convivialité sans produit… ».
« Le face à face avec mon mari est différent, on est beaucoup plus légers et beaucoup plus crédibles…. ».
« Je commence à avoir de bons liens avec des personnes du groupe, ça aide à sortir de la précarité ! ».
« Il est tellement énorme le changement sans alcool ni Benzodiazépines ! Au bout d’un mois ou deux, ce qui m’est revenu c’est la mémoire immédiate ! Depuis deux ans et demi, j’apprends encore à vivre, à me sentir à l’aise avec les autres… ».
« L’étape où il a fallu se recentrer sur soi est celle du détachement par rapport à autrui, aux jugements d’autrui ! Ce que j’ai aujourd’hui, je ne le dois qu’à moi et au groupe de parole. ».
« Dans les Benzodiazépines, cela devenait du stress, donc je bouffais de plus en plus de cachetons ! Et comme la vie est un stress perpétuel je n’arrêtais plus… ».
Maintenant, mon organisme s’ est remis à fonctionner naturellement ! ».
Fin