RESEAU D'ENTRAIDE POUR L'ARIEGE
25 Mars 2016
Est-il possible d’organiser une belle fête sans alcool et comment… (fêtes associées à des cérémonies religieuses, soirées entre ami(e)s, repas entre voisins etc…) ?
« Au mariage de ma fille il y avait deux personnes qui ne consommaient pas d’alcool et elles étaient tout à fait intégrées.
C’est difficile dans une fête de n’avoir pas du tout d’alcool ! ».
« De nos jours c’est difficile d’organiser une fête sans alcool car, si on l’annonce dès le départ, certaines personnes viendront à reculons ! ».
« Si je devais organiser une fête sans inviter l’alcool, je ne l’organiserais qu’avec des amis abstinents aussi… ».
« Faire un baba au rhum sans rhum, ce n’est pas très bon ! Dans une fête il y a de la place pour tout le monde… Il ne faut pas imposer l’abstinence à tout le monde ! ».
« Le jour où j’ai dit non à l’alcool, j’ai pris ma décision et elle est définitive ! ».
« Les premiers repas où je ne buvais pas après mon sevrage, je me suis senti un peu esseulé. Donc j’ai pris la direction de l’organisation des repas et j’ai mis les boissons alcoolisées payantes ! Les gens on prit ça normalement et ça se passe très bien ! ».
« Faire des pare-feux pour soi et les multiplier… Inviter les ami(e)s du groupe par exemple !».
« Je suis hospitalisé depuis trois semaines, j’ai pris un coup de couteau dans la jambe par deux hommes que je ne reconnais pas et j’ai été amené à l’hôpital… ».
« Pour fêter mon anniversaire je n’avais pas prévu d’alcool. Après le repas certains amis ont voulu aller en boîte de nuit, moi, je suis resté à la maison avec d’autres copains et ça s’est bien passé… ».
« Pour moi le sujet est un peu bizarre car quand j’ai pris le chemin de l’abstinence, dès le départ j’ai été à des fêtes où il y avait de l’alcool…
Faire une fête sans alcool c’est peut-être un peu radical pour moi, surtout que la présence d’alcool ne me dérange pas du tout ! ».
« Avoir le choix des invités et l’on peut mettre un peu d’alcool ! ».
« Ça dépend de la manière dont on se sent soi même par rapport à l’alcool… C’est une question d’appréciation personnelle : définir si ça peut représenter un danger pour nous ou pas ….
Avoir aussi mis au courant les personnes qu’on invite de nos problèmes peut être une solution (ainsi les personnes qui seront présentes viendront pour nous et pas pour se pinter) !
Avoir bien prévu l’organisation, en avoir parlé avec des personnes ayant les mêmes problèmes désamorce, en tous cas, bien des dangers… ».
« Moi je pense qu’il ne faut pas s’en faire une montagne d’avance ! ».
« Ça dépend du caractère de la personne. C’est toujours possible mais ça dépend aussi du moment où ça se passe…Quand je me suis arrêtée, je me suis dit c’est fini pour toute la vie… On s’amuse aussi bien sans alcool ! »
« Lorsque l’on est vraiment abstinent depuis longtemps ce n’est plus un effort de ne pas boire ! Au bout de quelques années ça devient plutôt un art de vivre ! ».
« Je vais déménager pour couper court avec tout mon entourage qui m’a beaucoup aidé à plonger dans l’alcool ! ».
« Je suis rentré hier à l’hôpital pour le sevrage et je pars en postcure à Nègrepelisse. Ma copine boit aussi et on s’est arrangé pour partir chacun à notre tour… ».
Réflexions
Pas impossible mais compliqué.
Ca risque d’exclure certaines personnes.
Il ne me serait jamais venu à l’esprit d’organiser une fête chez moi avec de l’alcool durant ma première année d’abstinence, après c’est différent.
Si les invités viennent, normalement c’est pour toi et pas pour se pinter.
Dans une fête il y a de la place pour l’alcool et pour ceux qui boivent.
On ne peut pas imposer l’abstinence aux autres.
Chez soi, par contre on peut imposer le fait que l’on n’a pas d’alcool.
Devenir soi même organisateur et rendre les boissons alcoolisées payantes et les non alcoolisées gratuites, ce qui en plus, équilibre le budget.
Dans un apéro dinatoire, moi, au bout de trois quart d’heure je me suis embêtée.
La vie continue et l’on est heureux, il n’y a pas de quoi s’affoler.
Être libre c’est approcher de son Bonheur.
Toucher le fonds c’est presque indispensable.
Moi j’ai divorcé d’avec l’alcool, rien à voir avec un mariage donc !
A un moment il faut dire « stop ».
L’alcool me suit encore dans mes rêves aujourd’hui.
Le champ des possibles est infini dès qu’on arrête l’alcool. Même les échecs relatifs deviennent des réussites.
Au bout de quelques années l’abstinence devient un art de vivre plutôt qu’un effort.
Moi, j’aime bien les gens qui sont dans cette salle, c’est pour ça que je reviens.
Fin