RESEAU D'ENTRAIDE POUR L'ARIEGE
18 Juillet 2014
Avantages et inconvénients à utiliser des Benzodiazépines ou d’autres médicaments psychotropes…
« Il faut chercher des alternatives comportementales au lieu de chercher des alternatives de consommation ! ».
« Moi j’ai plutôt peur de ne plus avoir rien à prendre ! ».
« J’ai pris du Valium pendant ma cure. A ma sortie ils m’en ont prescrit …si besoin… Le soir avant de dormir, je me serais bien habitué au « si besoin » !!! Ca décontracte bien, c’est génial ! ».
« J’ai été hospitalisé pour un sevrage d’alcool, mais j’étais déjà habituée aux Benzo.
La dernière année ça a été la pire : j’augmentais sans cesse les doses et je les prenais avec un verre d’alcool, donc ça avait un effet explosif sur ma conscience et ma mémoire…Tu sais plus où tu en es : perte de mémoire, de capacités d’analyse au travail, difficultés de concentration… Le cerveau à très fortes doses est abruti complètement !
Maintenant je suis en sevrage Benzo. mais ça va tout doucement, c’est très long ! ».
« Le sevrage des Benzo. est très long, mais en y allant tout doucement, il n’y a pas de problème ! ».
« Je me suis aperçue que c’était plutôt la peur et l’anticipation du manque qui me donnait envie de prendre le médicament… »
« Pour un sevrage aux Benzo. il ne faut pas être tout seul, il faut être accompagné par un professionnel.
Il ne faut pas essayer le « sevrage sauvage » c’est trop dangereux ! ».
« C’est vraiment une prison les Benzodiazépines ! ».
« Moi, je pense que ça dépend des psys, la mienne descend les doses petit à petit ! ».
« Ca fait deux jour que je ne prends plus de Lexomil ni d’alcool et je me suis promis de ne plus y retoucher ! ».
« L’alcool …j’ai dérapé, j’ai pris 2 bouteilles en 2 jours !
Je me suis dit « il faut que tu arrêtes tout ça ! ».
« L’envie de vivre est là mais la souffrance est là aussi ! ».
« Moi je suis hospitalisé en ce moment, ça va je compense le manque par du chocolat ! ».
« Nous les addictologues nous sommes adeptes de la liberté ! ».
« Je ne suis pas concerné par le problème car je suis contre toutes ces merdes chimiques ! ».
« Moi aussi je suis contre tous ces trucs, j’en ai pris quand j’étais hospitalisé mais ça me transformait en légume ! Je me suis sorti de l’alcool sans ça ! ».
« Je n’ai pris du Lexomil que lorsque je faisais ma psychothérapie, mais je ne m’y suis pas habituée ! ».
« Je suis aussi contre tout ça, j’en ai pris pendant le sevrage après j’ai de suite arrêté… ».
« Avant, quand je partais en voyage j’avais un sac entier de remèdes puis j’ai décidé de tout arrêter ! Je n’ai pas dormi pendant cinq jours…J’ai eu un malaise, je suis tombé et me suis ouvert le crâne !
Maintenant je ne prends plus rien mais j’en ai tout un stock et de temps en temps je regarde la boite ! ».
J’ai pris du Séresta pendant ma cure de sevrage après ma sortie j’ai fait attention de ne plus en prendre régulièrement. L’année qui a suivi, j’en ai pris de temps en temps à l’occasion d’envies trop violentes d’alcool, mais jamais plus de 2 jours d’affilé, ça m’aidait bien ! Il faut simplement faire attention de ne pas s’y habituer ! ».
« Pour se détacher de l’alcool, tout le monde peut, à mon avis, y arriver ! Mais il faut avoir envie pour arrêter de fumer ! ».
« Il faut toujours chercher le pourquoi du comment … ! ».
Synthèse
En ce qui concerne les Benzodiazépines : accoutumance = perte de liberté au-delà d’une utilisation quotidienne pendant plus d’une semaine.
Quelques Benzo. :
- anxiolytiques : Tranxène, Lexomil, Xanax, Séresta, Témesta,Valium, Lysanxia…..Atarax (anxiolythique et Antiallergique).
- hypnotiques : Zolpidem, Imovane (Zoplicone) Stilnox…
Pas de sevrage sauvage ou brutal : il faut y aller doucement.
Attention au « si besoin… » qui deviendrait quotidien.
Ca procure de la décontraction.
Ca peut mettre dans des états seconds.
La libido peut s’en aller.
Ca peut abrutir.
C’est un engrenage.
On perd la mémoire.
On perd ses capacités d’analyses.
Difficultés de concentration.
Ca enlève l’angoisse.
Ca aide le cerveau à ne pas tourner en rond.
Résister à une envie de fumer ça n’a jamais un rapport avec l’alcool.
En 2012 il y avait 11 millions d’utilisateurs réguliers de Benzodiazépines donc 11 millions d’accros.
Fin