Contes et légendes dAlmaq

Roman

(Fiction / Fantasy)

Coll. Omikhleia

Le présent ouvrage est publié avec le soutien logistique et technique du Dragon de Brume.

Il n’entre pas dans les catégories d’articles ou essais habituellement édités par l’association et n’a pas directement de relation avec lœuvre de J.R.R. Tolkien — si ce n’est dans certaine une forme d’hommage, à travers la construction d’un monde et un intérêt pour les langues imaginaires ou construites, la géographie fictive et l’histoire feinte.

Le Dragon de Brume reste une structure associative qui (notamment) sédite et n’a pas vocation à être un éditeur associatif. Inutile, donc, de nous faire parvenir vos manuscrits pour édition — ce n’est pas notre objectif... Il n’en demeure pas moins que notre intérêt pour la belle typographie (dans la mesure de nos compétences), les logiciels de composition de texte (y compris expérimentaux) et la fantasy, fût-elle de nature « tolkienienne » ou non, a donné l’envie de concrétiser ce projet particulier.

Cette publication inaugure donc en quelques sorte une nouvelle collection du Dragon de Brume. J.R.R. Tolkien, à défaut d’en être le sujet principal, en a été l’inspiration — entendons-nous par là, l’un des maîtres du genre qui, sans se limiter à lui, a guidé nos pas et accompagné notre cheminement.

Notre coup de cœur est aussi un retour sur ce qui fut, il y a presque 25 ans, à l’origine des projets qui peu à peu, au travers de rencontres et de discussions, finirent par donner naissance à cette association. Tout partit d’un petit site Internet qui abordait quelques aspects de la matière dAlmaq, à côté d’un très modeste Tolkiens Corner. L’histoire a souvent été contée dans l’autre sens, oublieuse de ses origines premières. Comme on l’a mieux dit ailleurs, le Tolkien’s Corner devint le site Hiswelókë puis, bien plus tard, se réinventant encore, la présente association... Il était temps, avons-nous songé, de faire entendre à nouveau la voix du peuple d’Almaq. Il était temps de ne plus délaisser ce vieux monde qui grondait au loin dans notre souvenir et qui était déjà là bien avant tout cela encore, en arrière-plan des parties de jeu de rôles de quelque amis.

15,24 x 22,86 cm (6 x 9")362 pages – juin 2022ISBN 978-2-9539896-6-3
Contes et légende d'Almaq (couverture)

Structure de l’ouvrage

Cet ouvrage relevant de la fiction se présente, quant à sa structure, sous la forme d’un ensemble d’essais et de textes courts en d’autres termes, il s’agit d’une collection de nouvelles liées par un cadre commun, quoique leur ensemble soit conçu comme un « roman » au sens large : une histoire complète ou un arc narratif intégral.

Quatrième de couverture

À l’aube du XIIe siècle de notre ère, les légendes du vieux continent de Silé et du pays perdu d’Almaq se répandent en Occident. La matière surprenante de ces contes et chroniques, que l’on attribue au mystérieux poète-conteur Keldre, dérange les historiens officiels et trouble les auteurs byzantins et ottomans. Très tôt traduite en grec et en latin, inspirant d’autres auteurs, laissant sa trace chez les érudits et les gens de lettres, elle est cependant presque oubliée…

Il faut attendre le XXe siècle et les travaux savants de Pierre de Blancandre, d’Emma Lenski ou d’Erich Wiegger pour lui redonner ses lettres de noblesse. En regroupant les textes épars, confrontant leurs sources contradictoires, ils tentèrent de faire revivre le peuple d’Almaq.

La présente sélection d’écrits, actualisée et enrichie d’essais, permettra au lecteur de découvrir, sous la plume de Keldre l’Obscur et de ses contemporains, la cité d’Almaq et les frasques du bouffon Dongann, dans l’ombre pesante d’Alster, le Destructeur de Cités… et à l’épreuve prophétique du Dragon et de la Chimère, les terribles monstres fabuleux.

Préface

« Le présent volume a pour objectif de présenter au lectorat moderne, sous une forme renouvelée, l’antique matière d’Almaq et les récits réunis par le poète Keldre et ses continuateurs. L’essentiel en est encore peu connu à ce jour et d’un accès difficile, en dépit des efforts des spécialistes qui nous ont précédés. Les bons et beaux ouvrages déjà parus sont en effet coûteux, sinon épuisés. Il était temps, pensons-nous, de remédier à cette situation, selon le souhait et le legs d’Emma Lenski.

Très tôt, cependant, il nous est apparu que ce serait une erreur d’aborder ces contes par leur récit central, la grande geste d’Alster le destructeur de cités, sans en donner le cadre. Mieux valait, nous a-t-il semblé, faire d’abord un état des lieux de la recherche récente, pour en poser clairement les termes actuels. C’est à cela que s’attache la première partie de cet ouvrage, de façon à mettre en exergue l’histoire de ces textes et de leur réception, ainsi que les avancées et les doutes qui traversèrent leur étude savante. Elle donnera au lecteur, nous l’espérons, une assez bonne vue d’ensemble quant à la langue et aux croyances du peuple dépeint par le poète-conteur, quant à la géographie du monde perdu dont il disait provenir.

De même, comment présenter les nombreux protagonistes de ces contes sans perdre notre lecteur dans une multitude de noms et de lieux ? Un choix sélectif s’imposait, nécessairement imparfait. Les deux sections qui suivent prennent le parti de présenter, dans un ordre différent de celui fait habituellement par nos prédécesseurs, un éventail de textes donnant à connaître les dramatis personæ et le locus de cette grande fresque mythique.

Quant à la grande geste d’Alster, qui attendra donc un autre volume à paraître, elle saura cependant être abordée d’une façon nouvelle si nous livrons déjà ici, en guise de prélude et de première mise en matière, quelques écrits indépendants, mais qui s’y rattachent néanmoins et en élargissent ainsi la perspective. »

Crédits images

Première de couv. d’après une illustration d’Albert Robida (c. 1910) ; quatrième de couv. d’après une illustration (détail supérieur) d’Albrecht Dürer (Le monstre marin, c. 1498). Illustrations intérieures issues du fonds privé de léditeur ou de ressources libres (CC0: OpenClipart; CC-BY: Tartila, FreeSvg).

Ce livre est composé, pour l'essentiel, en police Libertinus, au moyen du système de composition SILE.

This book is composed, essentially, in Libertinus font, with the SILE typesetting system.