Revue d’histoire religieuse du Brabant wallon, Tome 27,
2013, 4
52
pages – 5,50 € ( + frais d’envoi : 3 timbres)
LIMINAIRE
Lors de la préparation du 150e
anniversaire de l’église de Gentinnes, un antiphonaire du 17e siècle
fut redécouvert dans les archives paroissiales. Morgane Belin retrace le devenir
des livres liturgiques paroissiaux au Moyen Âge et au début des Temps Modernes
et jette un éclairage codicologique précis sur l’antiphonaire de Gentinnes. Avec
elle, nous ne pouvons que souhaiter qu’un autre chercheur y consacre
prochainement un article afin d’en baliser le cheminement archivistique.
À l’heure où la pacification scolaire,
sanctionnée par le pacte de 1959, n’est plus troublée que par quelques escarmouches,
Paul Wynants revient sur les grands affrontements idéologiques du 19e
siècle autour de l’école. Plus précisément, il commence une série d’articles
sur la question scolaire à Nivelles de 1855 à 1886. Et dans cette première
livraison qui court de 1855 à 1872, l’auteur aborde le maïorat de deux
personnalités libérales et les grands dossiers scolaires qui ont nourri les
démêlés politico-religieux aclots.
En 2012, l’ancienne abbaye prémontrée
d’Heylissem (aujourd’hui la commune d’Hélécine) a fait l’objet d’un beau livre
conçu par Joseph Tordoir, président du Cercle d’Histoire, d’Archéologie et de
Généalogie de Wavre, assisté de quelques collaborateurs. Morgane Belin porte
son regard expert sur les différents chapitres et fournit une appréciation
générale sur l’ouvrage commémorant le 50e anniversaire de
l’acquisition du domaine par la Province du Brabant.
Aujourd’hui, la bande dessinée a gagné
de vive lutte une place digne de choix dans les mondes artistique et
littéraire. Toujours aussi populaire, l’univers d’Hergé est régulièrement
décortiqué par des spécialistes issus de diverses disciplines. À titre
d’exemples récents, citons Hergé et les forces
obscures, Les personnages de Tintin
dans l’histoire, Hergé archéologue,
Tintin et Hergé. Une aventure de la
pensée, ou encore les rapports qu’Hergé entretenait avec la campagne
brabançonne où il séjourna, temporairement ou de façon davantage permanente, de
nombreuses années. C’est ce dernier ouvrage, Hergé côté jardin, de D. Maricq,
qu’Éric Bousmar a lu et présente à nos lecteurs.
Pour la troisième et dernière fois, nous
vous présentons les membres de notre comité de lecture. Philippe Desmette est
spécialiste des Temps Modernes et professeur à l’Université Saint-Louis de
Bruxelles, tout comme Éric Bousmar, médiéviste et président du Chirel Bw depuis 2007. Enfin Silvia
Mostaccio est également moderniste et professeur à l’Université catholique de
Louvain.
Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter
une lecture aussi agréable que profitable et de très heureuses fêtes de fin
d’année… en espérant vous retrouver en 2014 comme abonné intéressé, fidèle et
attentif aux objectifs poursuivis par le Chirel
Bw… Nous vous en remercions.
E.
Louchez
Directeur
de rédaction
Revue d’histoire religieuse du Brabant wallon, Tome 27,
2013, 3
80
pages – 8,00 € ( + frais d’envoi : 3 timbres)
LIMINAIRE
À
l’occasion du 150e anniversaire de l’église Sainte-Gertrude de
Gentinnes, le Chirel vous propose
un numéro spécial. Et pour étayer notre propos, nous avons pu compter d’une
part sur les compétences et l’engagement indéfectible de l’actuel président de
la fabrique d’église, Renier d’Udekem, – dont la famille a d’ailleurs
fourni plusieurs seigneurs à Gentinnes –, et d’autre part, sur la
collaboration active du Cercle d’Histoire de Chastre (Chercha), spécialement en la personne de son président,
Michel Flahaut, déjà auteur de deux contributions sur l’église Sainte-Gertrude
dans la Mémoire de Chastre (nos
91 et 92). De plus, le Chercha et
le Chirel ont uni leurs forces
pour présenter une exposition qui sera visible à l’église de Gentinnes les
week-ends des 7-8 septembre (Journées du Patrimoine) et des 14-15 septembre. Je
profite de l’opportunité qui m’est ici livrée sur un plateau pour me réjouir de
la collaboration fructueuse et pérenne entre deux associations du Brabant
wallon, dont Renier d’Udekem est d’ailleurs membre depuis les origines.
C’est
notre administrateur Philippe Annaert, archiviste de l’État à Saint-Hubert, membre
du Chercha et possédant des
attaches familiales à Gentinnes, qui ouvre le bal avec une contribution très
documentée sur le domaine de l’abbaye prémontrée de Bonne-Espérance (près de
Binche) qui disposait du patronage sur la paroisse de Gentinnes et d’une série
de divers revenus afférents.
Autre
auteur éminemment qualifié pour traiter ce sujet, Mathieu Bertrand, historien
de l’art et de l’architecture de l’UCL, avec un mémoire portant sur
l’architecte provincial Émile Coulon, collaborateur au CHRAB et coresponsable
d’une étude demandée par la Région Wallonne sur les églises construites entre
1830 et 1940, dévoile la personnalité de Coulon et ses œuvres ainsi qu’une
analyse architecturale fouillée de l’église Sainte-Gertrude.
Renier
d’Udekem connaît très bien les fonts baptismaux de l’église Sainte-Gertrude. Il
nous livre ici les résultats de ses recherches sur cet exemple peu connu de
l’art roman, décrivant avec méticulosité les sculptures de la cuve et leur
symbolisme.
Gérard
van Haeperen, historien de l’art, passionné par les corps des martyrs (ou
devrais-je écrire par les parties de corps…) présents dans nos régions, ouvre
le dossier de saint Aurèle Gélase, dont la châsse est évidemment conservée à
Gentinnes et dont les restes furent probablement offerts par Pie IX au
comte Alfred de Limminghe.
Enfin
Marie-Astrid Collet, historienne au Chirel,
reconstitue subtilement l’ambiance plutôt explosive ayant entouré la
reconstruction de l’église et du presbytère de Gentinnes, en particulier les
démêlés ayant opposé le desservant et le bourgmestre libéral de la commune, spécialement
à propos de l’église, à partir des correspondances inédites des protagonistes
avec l’archevêché de Malines.
Il
ne me reste plus qu’à annoncer un excellent prolongement, pour le prochain
numéro : deux études signées par Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, et
Morgane Belin, historienne UCL/UNamur, administratrice et membre de notre
comité de rédaction, portant sur un antiphonaire de 1623 qui était conservé, on
y revient toujours, à la cure de Gentinnes…
E.
Louchez
Directeur
de rédaction
Revue d’histoire religieuse du Brabant wallon, Tome 27, 2013, 2
76 pages – 8,00 € ( + frais d’envoi : 3 timbres)
LIMINAIRE
Pour ouvrir ce copieux numéro, les responsables de la Société Royale d’Archéologie de Bruxelles (SRAB) nous ont aimablement permis de reproduire un article paru initialement en 2007 dans leurs Annales. Son auteur, Mme Madeleine Le Bon, dévoile pour nos lecteurs l’histoire de l’église de l’ancienne abbaye de Valduc (commune de Hamme-Mille), fondée au 13e s. par des moniales cisterciennes et démantelée en 1797 dans les affres de la Révolution française. C’est l’historien contemporanéiste Thierry Bertrand (†2011), qui fut notamment secrétaire général de l’Entente des Cercles d’histoire et d’archéologie du Roman Païs, qui avait été à l’initiative, en 2004, du projet d’études sur Valduc et de bien d’autres. Il avait fédéré autour de lui un groupe d’une quinzaine de personnes incluant 10 historiens et historiens de l’art. L’article de Mme Le Bon constitua un des résultats concrets de leurs activités. Après une carrière professionnelle bien remplie chez IBM, M. Le Bon avait repris des études en histoire de l’art et archéologie à l’ULB, couronnées en 1982 par un mémoire sur la « céramique hallstattienne entre Geer et Meuse ». Très active à l’ULB et sur les chantiers de fouilles protohistoriques, elle devint aussi une des chevilles ouvrières de la SRAB. M. Le Bon a publié une dizaine d’articles, en particulier sur l’archéologie médiévale, qui témoignent de son investissement dans la recherche archéologique.
L’église de Haut-Ittre peut s’enorgueillir de posséder un chemin de croix conçu par Michel Olyff, graphiste ittrois de renommée internationale, connu du grand public à travers ses célèbres logos. Un commentaire affûté et plusieurs photos prises par André Tihon invitent nos lecteurs à apprécier de visu les 14 stations de ce calvaire à l’imagerie puissante et originale.
En guide particulièrement expérimenté, Paul Wynants nous rappelle de nouveau quelques précautions indispensables à prendre avec les sources historiques, en l’occurrence ici d’une part les annales des congrégations enseignantes, et d’autre part l’enquête scolaire parlementaire de 1880-1884 (5 vol. publiés).
Dans une seconde contribution, P. Wynants éclaire le contexte historiographique qui entoure le projet d’une Histoire de l’enseignement catholique en Belgique. Initié par le Secrétariat général de l’enseignement catholique et son pendant flamand, il réunira des chercheurs francophones et néerlandophones et sera édité par le Kadoc de Leuven. De cet ambitieux projet, dont l’aboutissement est prévu pour la fin 2015, nous vous tiendrons régulièrement au courant.
Pour ne pas faire mentir l’adage populaire, P. Wynants propose une troisième contribution sous la forme d’un compte rendu du livre publié en 2012 par Christian Laporte, journaliste à La Libre Belgique, et consacré au comte Yves du Monceau de Bergendal.
Pour coller à l’actualité, votre serviteur vous propose une Interview de Jean-Pierre Delville, membre de notre association et futur évêque de Liège (14 juillet). Vous saurez tout (ou presque) des idées de ce prêtre « multidimensionnel » (pour reprendre l’expression de Christian Laporte dans La Libre Belgique).
À la suite, nous continuons la découverte des membres de notre comité de lecture avec deux « modernistes », respectivement Marie-Elisabeth Henneau, docteure en histoire (ULg), et Philippe Moulis, un nordiste pur jus (né à Lens), docteur en histoire moderne de l’Université d’Artois.
Enfin, Marie-Astrid Collet démontre une fois de plus qu’il se passe bien des activités au Chirel Bw. Plusieurs rendez-vous sont d’ailleurs fixés : les 7-8 septembre (Journées du Patrimoine) ainsi que les 14-15 septembre à Gentinnes et le samedi 23 novembre, à Louvain-la-Neuve, pour le 12e colloque du Chirel Bw.
E. Louchez
Directeur de rédaction
Revue d’histoire religieuse du Brabant wallon, Tome 27, 2013, 1
64 pages – 7,00 € ( + frais d’envoi : 3 timbres)
LIMINAIRE
Mais
où donc se trouve la sépulture de Lambert Ier le Barbu, premier
comte de Louvain ? Nivelles, Gembloux, Liège, Bruxelles ou Louvain ?
C’est à cette question que le premier article, signé Sergio Boffa,
conservateur-adjoint du Musée communal d’archéologie, d’art et d’histoire de
Nivelles, s’efforce d’apporter une réponse par le biais d’un parcours pointu à
la fois dans les sources médiévales, modernes, et les travaux-sources contemporains. Ce
Lambert Ier était, selon les chroniqueurs, un singulier personnage,
querelleur, peu respectueux des usages et de la religion, n’hésitant pas à
entretenir des relations interdites avec une moniale. Cet amour illégal lui fut
d’ailleurs fatal puisque, s’il succomba sous les coups de ses adversaires lors
de la bataille de Florennes (1015), c’est, selon la petite histoire ou la
légende, parce qu’il aurait égaré durant la mêlée quelque précieuse relique que
son amoureuse cloîtrée lui aurait transmise pour assurer sa protection…
Les
chapelles occupent une place appréciable dans la religiosité populaire. Rien
d’étonnant donc à ce que leur histoire et leur conservation attirent de plus en
plus l’intérêt des chercheurs et des lecteurs. Ce fascicule contient deux
contributions traitant de ce genre d’édifice cultuel. D’abord celui de Gaston
Braive, docteur en philosophie et lettres, qui établit la liste des recteurs et
desservants de la chapelle de Promelles au cours des 16e et 17e
siècles. L’article reproduit aussi quelques signatures de bénéficiaires tirées
du fonds Chambre des comptes des AGR.
Et d’intéressantes précisions sur la nature et le montant des revenus attachés
à ce bénéfice ecclésiastique complètent le tableau.
Pour
sa part, Béatrix Marchand-Alaerts, historienne de l’art, nous entraîne sur la
route Bruxelles-Genappe, à la découverte de la chapelle royale de Waterloo,
dédiée à saint Joseph et à sainte Anne. Remplaçant une chapelle forestière, ce lieu
de culte fut inauguré en 1690 à l’initiative du Gouverneur général des Pays-Bas
espagnols, Don Francisco Antonio de Agurto y Salcedo, marquis de Gastañaga
(1640-1702). Au milieu du 19e s., une église fut accolée à la
chapelle et la dédicace à sainte Anne disparaît.
Marie-Astrid
Collet-Lombard, historienne au Chirel Bw,
a lu pour nous, avec la conscience professionnelle que nos lecteurs lui
connaissent, le dernier tome paru en 2012 des Annales de la Société royale d’Archéologie, d’Histoire et de Folklore
de Nivelles et du Brabant wallon et nous en dévoile le riche contenu. Cette
institution vénérable a réussi la modernisation de sa maquette et ses articles
demeurent attractifs, tant par la variété que par la rigueur de leur contenu. Citons les auteurs ayant contribué à ce
numéro : Martine Osterrieth,
Sergio Boffa, Hadrien Kockerols, Raymond Horbach, René Larsimont et Émile de
Lalieux†.
Comme
notre revue dispose désormais d’un comité de lecture composé de 9 membres issus
d’institutions scientifiques renommées (6 hommes, 3 femmes, venus de Flandre,
de Belgique francophone et de France), nous avons décidé de vous les présenter
par groupe de trois. Dans ce numéro, vous ferez plus ample connaissance avec
Éric Groessens, Monique Weiss et Gerrit Vanden Bosch.
En
fin de fascicule, quelques pages sont consacrées à la présentation des
activités futures du Chirel Bw, en
cette année qui marque le 30e anniversaire de l’association. Voici venu
le moment, pour ceux qui ne l’auraient pas encore fait, de renouveler votre
abonnement pour 2013, concrétisation ô combien essentielle de votre soutien à
nos objectifs. Merci à chacun(e) et à bientôt !
Eddy Louchez
Directeur
de rédaction