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Chalet Mermoz
Tous mes regards se portent là-hautBâtisse aussi vieille que ma candeur,Tu es plus beau que tous les châteauxVivant refuge de notre bonheur.
Bien petit, comme la vie, accroché,Jamais planté là par simple humeur,La terre où tu es t’a désiréPour tendre les bras, avec chaleur.
Je t’aimais avant de te connaîtreComme on aime un être, une fleur,Je sentais que tu serais mon maître,Que tu ne compterais pas mes heures !
Je te façonne, comme on se façonne,Demande ton avis, comme à une grande sœur,De ton côté tu m’aimes comme personneQuand je descends, je te laisse mon cœur.
Je trouverai un jour une autre place,Mais je sais aujourd’hui des ferveursAutour de moi, qui déjà me dépassentEt empêcheront d’éventuels pleurs.
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Robert Chalot Mermoz
@ Mes 100 Poèmes
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