Aimat dans la nature
avec des musiciens: Jean-Marc Delaunay et deux de ses fils assuraient la partie musicale de la balade que nous avons effectué deux fois.
et des acteurs en costumes (randonnée Richard Coeur de lion)
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J'avais envie d'inventer et de raconter une histoire dont le héros était un troubadour. Le troubadour est un personnage important du Moyen_Age européen et ça m'intéressait de "m'attaquer" à cette figure.... Et puis, le personnage a fait des siennes et raconter son enfance est devenue prioritaire. C'est le sujet d'Aimat de Chaufor.
J'ai conçu le spectacle comme une histoire ininterrompue dont j'ai écrit une grande partie. J'ai aussi fait des emprunts de contes traditionnels que j'ai glissés dans Aimat: un conte marocain pour le jardin, un conte du sud ouest pour la bête. Je les ai modifiés, adaptés à mon récit. J'ai trouvé l'idée de l'armure maléfique dans deux romans de Serge Brussolo "l'armure de vengeance" et "le manoir des sortilèges".
Une fois l'histoire terminée, j'ai comme souvent voulu la ponctuer de quelques morceaux de musique. Il faut dire que ce spectacle était prévu à l'origine pour être joué en balade dans la nature. J'ai choisi les fifres et pour les morceaux, j'ai un ensemble modulable de morceaux traditionnels Occitans. J'y ai ajouté un morceau judéo-espagnol et une pavane.
J'utilise de temps à autre les devinettes et j'aime bien faire participer le public dans ces moments-là.
J'ai besoin de la proximité avec le public pour conter, d'où mon choix de ne pas jouer à distance, sur la scène mais au contraire de rester au plus près des spectateurs.
Ce sont deux modes d'expression très différents, ne serait-ce que parce lorsqu'on écrit, on ne voit pas le lecteur alors que le conteur réagit à son public, peut redire, ralentir, accélérer, modifier, adapter son récit et sa façon de conter... en permanence.
La langue n'est pas la même: les histoires sont écrites en utilisant l'imparfait et le passé simple. Le conteur utilise plutôt le présent ou le passé-composé et l'imparfait, le passé simple n'étant pas utilisé à l'oral.
Le conte et le théâtre sont différents: Au théâtre, on voit des personnages dans un lieu (avec parfois un décor) qui agissent et parlent. On suit l'histoire qui se déroule ainsi sous nos yeux. Le conteur, lui, fait tout. Il décrit les lieux, les personnages, il raconte les actions, il joue parfois les personnages.
L'acteur apprend un texte par coeur, les paroles de son personnage.
Le conteur dégage une trame (une sorte de schéma ou de plan) d'une histoire et raconte à partir d'elle. Il peut donc raconter une même histoire de plusieurs manières, selon son humeur, son public,...
Alani
Ce sont les aventures d'un enfant courageux qui s'appelle Aimat. Il trouve son village brûlé. Un chevalier qui a une armure magique, maudite et toute rouillée le sauve et ils partent ensemble et Aimat apprend à devenir écuyer. Le chevalier gagne tous les tournois mais un jour, la foudre le tue. Aimat repart avec l'armure qui essaie de contrôler son esprit....
Le conteur raconte et joue de la flûte en alternance.
Le conteur fait intervenir des spectateurs pour lire des devinettes, participer au spectacle.
Parfois, le conteur fixe un spectateur comme s'il s'agit d'un personnage de l'histoire.
Trois spectateurs n'ont pas aimé que le conteur « sorte » du conte pour donner des explications. Ca fait bizarre. D'autres pensent qu'au contraire, c'est bien de donner des précisions.
Un spectateur regrette que ça ne soit pas plus long et qu'on n'aie pas la suite de la vie d'Aimat.
Plusieurs spectateurs n'ont pas aimé que ce soit des enfants qui lisent les devinettes car on entendait mal mais tout le monde n'est pas d'accord car ceux de derrière, eux ont entendu.
La plupart des spectateurs ont apprécié le spectacle. Tout le monde a aimé l'histoire qui est pleine de mystères, que les problèmes se résolvent les uns après les autres, et on aimerait savoir la suite.
La plupart des spectateurs préfèrent le moment de la rencontre du héros avec la bête (le moment des devinettes).
Les spectateurs ont aimé les parties musicales.