François RIEUX
peintures
vernissage le jeudi 3 novembre à 18h
exposition du 2 au 27 novembre 2016 du mercredi au dimanche de 15h à 19h
présence de l'artiste tous les samedis et dimanches sauf les 5 et 6 novembre
Atelier d'écriture en écho avec l'exposition le mardi 15 novembre de 18h à 20h
atelier animé par Elisabeth Chabuel (participation aux frais de 10 euros; inscription par courriel)
Figure absente © François Rieux
Concrétion du vide 110x70 © François Rieux
Attente © François Rieux
Originaire de Rillieux-la-Pape (Rhône), près de Lyon, François Rieux vit et travaille aujourd’hui près de Privas (Ardèche). Fils d’un artiste féru d’arts singuliers, il trouve rapidement sa propre voie. En 1998, il est diplômé de l’école «Art Appliqué Bellecour» de Lyon puis en 1999, il remporte le Premier Prix du Concours transfrontalier de Divonne-les-Bains. Il a alors 24 ans. Ses références et son inspiration, il les trouve dans les œuvres d’artistes comme Georg Baselitz, Jackson Pollock, Francis Bacon et Egon Schiele.
Expressionniste contemporain, il explore les méandres de la condition humaine, et son sujet, c’est l’être humain : portraits, corps en mouvement, corps assis, figés dans on ne sait quel enfermement… Le peintre griffe la toile à la recherche d’une manifestation de l’être sensible, souffrant, vivant. Et ce n’est pas le moindre des paradoxes d’arriver à représenter une manifestation de l’âme par une telle masse de peinture, en saisissant alors, comme le dit Gilbert Auzias, « le vertige d’être au monde ».
« Pour moi, l’homme est avant tout un être de chair qui tente de s’élever, d’échapper à sa pesanteur quotidienne. Nous sommes tous des Sisyphe, lourds de pousser notre rocher, et qui rêvons comme Icare, de nous envoler. Pour me lancer, je dois ressentir une sensation intérieure. Cette vague monte doucement en moi. Elle grossit, puis m’emporte tout entier dans un torrent d’énergie. Peindre est, pour moi, une lutte entre la chair, les viscères qui me maintiennent au sol et cette tentation de l’envol. Sur la toile immaculée, je projette d’abord, avec force, une masse de peinture couleur organique, rose-chair, brun- orangé : c’est pour moi le matériau humain de base, la masse brute originelle. Par de nombreux allers-retours, toujours très physiques, sur la même toile, et d’une toile à l’autre, je tente de m’approcher au plus près de mon but : l’élévation. Et quand je crois enfin avoir saisi l’instant magique et fugace où l’envol se produit, je crée d’un seul mouvement le trait par lequel mon personnage se libère de la toile qui le retient... »
François Rieux
Liens
A propos de l’exposition...
"La vie qui pousse et le pinceau qui passe" (article de Jean-Louis Roux dans les Affiches)
"Êtres de peinture" (article de Charline Corubolo dans le Petit Bulletin)
"Sous le manteau de chair, la vie" (article de Jacques Ducret Macé)