Bonjour tout le monde,
je sais que c'est pas tout le monde qui est présent, mais on va commencer quand même. Merci d'être présent pour notre premier atelier sur l'accessibilité quand tu nous tiens! c'est dans le fond le premier atelier de deux on va se revoir jeudi pour un petit peu plus d'expérimentations.
Aujourd'hui, c'est vraiment un petit peu plus théorique comme contenu. Alors je me présente Christine Plourde, je suis spécialiste au Ministère en développement pédago numérique J'ai avec moi cet après-midi ma collègue Nathalie Lemieux qui est là. Si tu veux dire un petit bonjour nathalie? Nathalie Lemieux responsable du dossier de l'accessibilité au ministère de l'Éducation.
Ensuite, j'ai Stéphane qui est avec moi : Bonjour, tout le monde, ça me fait plaisir d'être avec vous cet après-midi. Et j'ai Marie-Josée du RÉCIT en adaptation scolaire : Bonjour tout le monde.
Donc l'intention de notre atelier aujourd'hui là c'est vraiment de vous sensibiliser là à ce que c'est l'accessibilité et de son importance pour une foule de personnes souvent on va penser aux personnes qui sont aveugles, mais il ya en a ou qui ont un trouble visuel, mais il y a aussi plusieurs personnes qui ont besoin... les personnes dyslexiques même les personnes qui sont daltoniennes des fois verront pas nécessairement, ne distingueront pas les fonds de couleurs.
Alors c'est notre intention c'est vraiment de vous sensibiliser et comme je le disais tout à l'heure la prochaine, le prochain atelier on va vraiment pouvoir exploiter plus vos ressources à vous. Donc pour cet après-midi le plan de l'atelier dans le fond ce qu'on va faire c'est qu'on va faire on peut découvrir ce que c'est l'accessibilité. On va vous la définir au point deux. Ensuite on va vous parler un petit peu, mais comme je disais des assises théoriques. On va survoler les critères d'accessibilité et ensuite un bref rappel parce qu'on a seulement 45 minutes pour rendre qu'est-ce qu'on peut faire pour rendre une ressource accessible. Alors je laisse la parole à Stéphane pour commencer l'amorce.
Juste vous inviter à prendre votre cellulaire et à taper l'adresse www.education.gouv.qc.ca. François qui dit que c'est magnifique. Guillaume qui dit que ça ne semble pas être une version mobile donc le texte est ultra petit. En effet si vous regardez l'écran que je vous partage on voit quelque chose qui est très très petit puis on est dans l'obligation de faire du « pinch in, pinch out» parce qu'on n'est pas en mesure de lire le contenu et qu'on est obligé de faire des mouvements pour être en mesure de lire ce qu'il y a à l'écran.
Alors maintenant je me permets de vous définir ce qu'on entend par accessibilité. Donc l'accessibilité universelle, c'est le principe selon lequel les produits et services doivent être consultables et utilisables par tous et en tout temps. Donc une ressource est conçue selon les principes de l'accessibilité universelle lorsqu'il est possible de un d'accéder à cette ressource donc c'est à dire qui est possible pour le plus grand nombre d'élèves d'y avoir accès. On a parlé tout à l'heure avec Christine donc des élèves ayant de déficiences visuelles, les élèves dyslexiques entre autres. Qu'elle soit en deuxième temps qu'il est possible d'exploiter la ressource donc qu'elle puisse être utilisée par le plus grand nombre d'élèves incluant les utilisateurs des aides technologiques donc ce sont ici l'un des moyens qui vont être pris pour que les élèves puissent accéder au contenu à l'aide de ces aides technologiques.
Justement, c'est important de bien faire la distinction entre accessibles et disponibles donc par moment ils peuvent être confondus lorsqu'on parle d'accessibilité c'est vraiment comme je viens de le mentionner donc des moyens qui vont être mis qui vont être pris plus tôt pour permettre aux élèves d'accéder au contenu donc au plus grand nombre d'élèves d'accéder au contenu. En fait pour améliorer l'accessibilité des contenus web les organismes publics au Québec doivent être conformes aux standards sur l'accessibilité des sites web. On appelle ça le SGQRI que j'ai mis juste en dessous du WCAG. Dans la plupart des commissions, en fait, toutes les commissions scolaires là, ont, normalement ont mis leurs sites internet accessibles. Et depuis 2018, dans le fond le standard s'appuie sur les règles pour l'accessibilité des contenus du web, le WCAG ça c'est recommandé par le world wide web consortium excusez mon anglais du w3c c'est plus facile à dire qui sont vraiment devenues une norme internationale. Dans le fond, tout contenu doit satisfaire les exigences de conformité prévues pour le WCAG.
Dans le fond, ce que ça permet de faire c'est qu'il y a quatre piliers. On les voit à l'écran, on a celui qui perceptible, utilisable, robuste et compréhensible. Si je me permets d'expliquer un grosso modo là quand on parle que c'est perceptible pardon, c'est-à-dire que les informations devraient être présentées de façon à ce que l'utilisateur puisse en fait les percevoir.
Donc, on va proposer des équivalents textuels à tout contenu qui sera pas textuel. Par exemple, pour répondre aux besoins des utilisateurs. Ça peut être des grands caractères, ça peut être le braille et ça peut être une synthèse vocale aussi qui peut être mise en place. Ça peut être des symboles ou un langage qui va être simplifié. Ensuite on va proposer des versions de remplacement aux médias temporels. Si on a par exemple d'avoir le contraire là mettons par exemple un équivalent textuel équivalent visuel. Ensuite on va s'attendre à ce qu'il soit adaptable. Dans le fond, c'est qu'on va créer un contenu qui peut être présenté de différentes manières, mais sans qu'il perde d'information ni de structure là. Comme par exemple on va essayer d'avoir une mise en page qui est simplifiée.
Ensuite distinguable, on a c'est-à-dire que l'on doit faciliter la perception visuelle et auditive du contenu par l'utilisateur notamment en séparant le premier plan de l'arrière-plan. Je m'en vais à ce qui est utilisable. Dans le fond c'est que ça va être on va être capable d'avoir accès au clavier ça va être accessible aux claviers. Donc, si une personne aveugle par exemple veut essayer de cliquer sur le site internet, elle va pouvoir faire tabulation avec les flèches et va être capable de se déplacer pour pouvoir avoir accès à toute l'information. Souvent quand on fait des sites internet, mais c'est ça justement qui peut faire défaut, il faut vraiment vérifier, des fois les liens sont pas tout à fait toujours cliquables. Il faut laisser aussi un délai suffisant pour une personne qui est dans le fond pourra prendre un petit peu plus de temps pour lire là. Quand on pense à des quiz ou des choses comme ça. En fait aussi il y a les crises faut faire attention des fois à concevoir des contenus qui pourrait provoquer des crises d'épilepsie par exemple. Ou navigables dans le fond, mais c'est qu'on peut trouver le contenu et se situer le facilement dans un site.
Ensuite, le point 3 quand on parle de compatible ou compréhensible je pense que je me suis trompée je m'excuse, ouin je les ai inversés je m'en vais dans le compréhensible, dans le fond, c'est de rendre le contenu des textes qui va être lisible et compréhensible et faire en sorte que les pages apparaissent et fonctionnent de manière prévisible et le dernier principe le dernier qui est robuste, mais c'est un peu comme on vient de le voir le contenu doit être suffisamment robuste pour être interprétée de manière fiable par une large variété de logiciels ou d'applications ce qu'on a vu un peu pour notre contrexemple de tout à l'heure avec le site internet.
Alors, c'est ça dans le fond un peu nos et nos principales assises théoriques. Donc au cours de la dernière année, on a tenté d'identifier les critères d'accessibilité qui s'appliquaient au milieu de l'éducation donc qui vient de répondre aux besoins des élèves hdaa donc bien sûr on a parlé le des critères du w3c donc ça peut être utilisé par exemple pour la conception de sites web ou dans différents contextes. Donc nous ce qu'on a essayé de faire, c'était vraiment d'identifier dans le milieu de l'éducation, quand on produit des ressources on produit des documents, quels sont les critères qu'il serait bien de tenir compte pour justement répondre aux besoins du plus grand nombre d'élèves.
Donc vous voyez ici c'est divisé en trois niveaux. Donc le niveau 1 qui est la situation de normalisation donc c'est ce qu'il est souhaitable d'atteindre le niveau de la situation optimale donc c'est ce qui a trait aux vidéos on en demande un petit peu plus, mais quand même si c'est possible de le faire de d'atteindre le niveau 2 c'est souhaitable également le niveau 3 situation idéale donc vraiment on est dans une situation, ça le dit, idéale. Souvent ça nécessite des compétences relativement poussées au niveau de la programmation à titre d'exemple. Puis du temps, donc beaucoup de temps supplémentaire. Donc normalement pour ce qui est des concepteurs par exemple les enseignants les cp on va peut-être s'en tenir au niveau 1 et niveau 2 là si possible. Donc pour ce qui est de chacun des niveaux, vous voyez il y a des critères qui sont identifiés. Pour le niveau 1 il y a quatre grands critères. De ces critères-là se découle des sous-critères dont je je vais vous faire mention. Le niveau 2, il y a un critère puis le niveau 3 c'est vraiment là la compilation de l'ensemble des critères. Puis, on pousse même plus loin avec des critères du W3C.
Merci, donc vous voyez ici pour s'assurer d'avoir des contenus qui sont présentés de façon claire et structurée ben c'est, c'est souhaitable en fait d'ajouter des balises de repérage dans les documents donc à titre d'exemple dans la table des matières, on pourrait avoir un hyperlien sur chacun des éléments de la table des matières qui nous amène vers des points en question dans le document. Donc c'est plus facile plus simple de naviguer de cette façon-là. Également de s'assurer que la mise en page et la typographie sont uniformes dans chaque document. Donc ça rend la navigation beaucoup plus agréable. S'assurer que les hyperliens présents dans les documents soient nommés de façon à ce que les mots-clés contenus dans le texte se trouvent dans le titre. Donc, je vous donne un exemple si dans un document il y a un hyperlien qui nous amène vers un article qui se nomme : « Québec ouvre les bras aux enseignants étrangers » donc c'est ce serait bien de mettre dedans, en fait ce serait bien que c'est que ces mots que les mots-clés ou que le titre de l'article se trouve dans l'hyperlien. Comme ça ça permet à l'élève d'avoir une bonne idée en fait du contenu auquel il peut s'attendre puis lorsqu'il clique sur l'hyperlien ça lui permet de vraiment de valider s'il est, si on l'a mené vers le bon hyperlien, donc vers le bon article. Donc, s'assurer que les hyperliens puissent être repérés facilement dans les documents aussi donc qu'ils soient présentés adéquatement dans un texte. Donc pour s'assurer qu'ils soient présentés adéquatement, que ce soit facilement repérable, l'hyperlien peut être d'une couleur différente.
Il peut également c'est souhaitable en fait, qu'il soit détaché du texte. Donc au lieu de se retrouver à même le texte, qu'il se retrouve un petit peu plus en retrait donc l'élève peut plus facilement le voir qu'il y a un hyperlien et non confondre le tout avec le texte. Ce qui est à proscrire c'est de mettre seulement par exemple « cliquez ici » et de mettre l'hyperlien cet endroit-là parce que « cliquez ici » bon ça... il n'y a aucun mot-clé aucun indice permettant à l'élève de savoir ce vers quoi on l'apporte puis il peut pas non plus valider là, si il se trouve sur le bon hyperlien en question parce que il n'y a pas d'indice, en fait on ne lui a pas laissé aucun indice permettant là de se repérer. Donc pour ce qui est du deuxième critère.
Donc le deuxième critère porte sur la lisibilité du texte. Donc pour s'assurer que le texte est lisible, ce qu'on conseille, c'est vraiment de hiérarchiser les titres et sous-titres. Donc, ça rend plus simple la navigation. D'utiliser une police de caractères sans empattements. Ce qu'on suggère vous voyez les polices qui sont suggérées ici donc sans empattements, c'est-à-dire que les polices les lettres de la police ne se ressemblent pas. Donc certaines polices de caractères ou par exemple le « i » majuscule peut être confondu avec le « L », avec le chiffre un. Donc ça, c'est vraiment à proscrire donc de choisir une police de caractères sans empattements, ça va vraiment aider certaines clientèles à mieux avoir accès au contenu.
Ensuite, concernant la taille de caractères donc ce qu'on suggère sur le caractère une taille de caractères de 16 points ou plus. Bien évidemment là, si c'est pas possible, on peut toujours utiliser l'ordinateur pour grossir la taille des caractères. Donc si c'est pas possible justement de mettre un caractère la taille de caractères plus grosse que la normale normale on utilise l’ordinateur pour grossir l'écran soit c'est possible de le faire. S'assurer que les espaces entre les lignes du texte et d'au moins un point cinq.
Aligner le contenu du texte à gauche. Pourquoi procéder de cette façon-là? Souvent on va l'aligner vraiment là le texte au complet donc le fait de aligner le contenu à gauche, ça permet aux élèves justement de voir où se termine la phrase et où commence une autre phrase. C'est plus facile pour certains élèves de se repérer dans le texte. S'assurer que le contraste de couleurs est suffisant entre la police de caractère et le fond. Ce qu'on va privilégier normalement c'est le noir sur le blanc le jaune et le noir il ya aussi le blanc le jaune avec du bleu foncé, donc c'est ce qui privilégier là pour le contraste de couleurs.
Éviter le plus possible de mettre une image comme fond. Ça rend la lecture difficile à l'écran donc même pour nous par moments-là quand il y a une image de fond je sais pas si vous avez déjà expérimenté ça... ça peut certains mots ou là certaines phrases tout dépendant de l'endroit où c'est placé sur l'image qui rend difficile la lecture donc c'est préférable de ne pas mettre d'image là de fond.
S'assurer que les images ne sont pas entourées de texte. Donc ça rend la lecture par la synthèse vocale plus simple le fait de procéder ainsi donc ce qu'on peut faire c'est disposer lesimages au-dessus du texte ou en dessous. Donc à ce moment-là la synthèse vocale vaut vraiment lire l'image ensuite va être à même de lire le texte peut puis une autre image lire l'image donc vraiment prendre... en fait diviser là images textes et images tandis que si l'image elle est entourée de texte la synthèse vocale va avoir de la difficulté à lire l'image, elle ne va pas lire le texte ensuite elle va passer à l'image va continuer à lire le texte donc ça rend au niveau de la compréhension pour les élèves par exemple qui utilisent la synthèse vocale ça rend les choses très très complexes.
Ensuite, s'assurer que les tableaux comprennent un entête par colonne. Donc ça c'est pour le lecteur d'écran. Donc le lecteur d'écran souvent il vaut lire les tableaux rangée par rangée puis il commence par les entêtes donc ça facilite les choses si les tableaux comprennent vraiment juste un entête par colonne.
Donc j'y vais rapidement on était rendu au troisième critère donc du niveau 1 c'est-à-dire l'équivalent textuel qui est ajouté au contenu visuel et sonore. Donc, s'assurer que le format des contenus visuels permet leur lecture par la synthèse vocale. Donc, par exemple par exemple une capture d'écran peut pas être lue par la synthèse vocale. Ensuite, remplacer le nom du fichier des contenus visuels et sonores par un titre significatif donc à titre d'exemple mettre image une rose rouge et non image zéro, zéro, trois point jpeg parce que lorsque le titre va être lu par la synthèse vocale et l'élève ayant une déficience visuelle à titre d'exemple ben va avoir une idée de ce qui se trouve dans l'image plutôt que si c'est juste image 003.
Proposer un équivalent textuel donc un texte descriptif au contenu visuel même chose pour le contenu sonore donc vraiment ici c'est d'avoir une description du contenu de l'image qui vient accompagner là chacune des images. Je dis chacune des images, mais ce sont les images informatives. Celles qui ajoutent du contenu au texte donc elles contiennent des indices qui vont pouvoir être bonifiées qui vont pouvoir être combinées avec le texte. Donc les images décoratives on n'a pas besoin d'inclure un texte descriptif, mais à la limite en mettant ça viendrait augmenter la charge cognitive de l'élève. Donc c'est pas une image dont l'élève a besoin vraiment de comprendre étant donné qu'elle est juste décorative, on doit miser vraiment sur les images qui apportent du contenu. Souvent ces images-là vont avoir été ajoutées par l'auteur de la ressource pour venir bonifier ce qui se trouve déjà dans le texte. Donc c'est vraiment d'y aller avec un court texte descriptif qui comprend là on peut y aller de mots-clés, où on peut faire un court texte qui résume l'image, donc un court paragraphe.
S'assurer que les contenus sont compatibles avec les aides technologiques à la lecture et à l'écriture. Donc, s'assurer que les documents sont fournis dans un format standard reconnu donc epub3, PDF, html5. S'assurer que tous les documents sont déverrouillés. Donc on a les droits d'utilisation là pour l'accessibilité qu'ils sont activés. S'assurer que le contenu et les documents à consulter directement sur un site web sont accessibles avec les principaux navigateurs modernes donc que le, par exemple, si on fait un document sur un site web bien qu'on peut y accéder avec Internet Explorer, avec Chrome, etc. Vérifier qu'il est possible de sélectionner le texte et de le copier dans un document externe. Parce que par exemple si on a un site web que la synthèse vocale ne peut pas lire, le fait de faire un copier coller dans Word, la synthèse vocale va être capable de lire le document dans Word, de lire l'information qui s'y trouve.
S'assurer que le contenu ainsi que les documents déposés sur la plateforme par exemple une plateforme peuvent être exploités sur différents supports ou applications et dans différents contextes sans souci, sans aucun souci de compatibilité. C'est un peu comme l'exercice qu'on a fait tout à l'heure. Donc on puisse le consulter sur différents supports. Donc qu'on puisse bien le voir, bien avoir accès au contenu. Si on le lit sur une tablette ou si on le lit sur un téléphone cellulaire par exemple. Donc ça fait le tour des critères de niveau 1.
Maintenant si on passe au niveau 2. Donc le niveau 2 concerne vraiment l'équivalent textuel aux vidéos. Donc, ce qu'on peut faire, c'est pour proposer un équivalent textuel on peut soit juste un sous-titrage dans les vidéos à même les vidéos ou proposer un verbatim du scénario et des images. Donc soit qu'on propose le verbatim sous la vidéo ou qu'on met un hyperlien qui mène par exemple un document Word en cliquant sur l'hyperlien, l'élève va pouvoir avoir le verbatim de la vidéo. Donc pourquoi c'est dans le niveau 2? Parce que ça prend un peu plus de compétences pour y arriver, un peu plus de temps également. Donc, ce qu'on suggère, c'est vraiment que les critères de niveau 1, certains critères de niveau 1 en fait ce que vous êtes capable de faire soit respectés. Puis si vous pouvez ou si vous en avez envie de respecter le critère du niveau 2. Donc ces... tous ces éléments présentés là, permettent justement à un plus grand nombre d'élèves d'avoir accès aux ressources proposées donc l'élève peut utiliser son lecteur d'écran, sa synthèse vocale, l'élève qui a des déficiences par exemple visuelles peut quand même y avoir accès. Donc c'est... ce sont là des moyens mis en place pour rejoindre le plus grand nombre d'élèves. Quand on parle de d'agir à la source c'est que, quand on construit notre document, il y a possibilité d'aller vérifier l'accessibilité de notre document avant de diffuser.
Donc entre autres, ben quand on écrit un document dans Word, je ne sais pas pour vous, mais moi j'ai l'habitude de le faire passer dans Antidote. Donc, ça c'est un réflexe que j'ai développé, parce qu'Antidote a pas toujours existé, regarde mes cheveux blancs j'ai pas toujours utilisé Antidote. Donc j'ai... Antidote faisait partie, fait partie de ma démarche d'écriture. Et maintenant est-ce que je pourrais ajouter autre chose? C'est mon bouton d'accessibilité alors je partage mon écran rapidement il nous reste trois minutes Stéphane, je vais essayer de te laisser le plus de temps possible. Là, moi ça tourne alors il y a le bouton peut-être que vous connaissez dans Microsoft qui nous permet d'aller vérifier mon document. Et bon bon bon OK je vais y aller avec... Est-ce que vous le connaissez le bouton dans Microsoft? Quand même? Je peux essayer de partager mon écran! Ah! OK tu l'as, ça va. Donc, je vous montre pas mon bureau derrière qui est un petit peu... Donc vous pourrez aller vérifier par exemple si vous avez un questionnaire, OK, de français bien normal qu'on voit souvent. Donc je vais aller dans Révision et j'ai un bouton ici qui est le bouton de vérification d'accessibilité. Je vais vous dire que le bouton existe aussi quand on est Word Online. La différence, c'est que quand on va être en ligne, on n'aura pas ici les étapes à suivre pour résoudre le problème. Donc déjà on me dit les erreurs qui sont présentes dans mon document. Donc à première vue comme ça on a l'impression que le document est accessible, mais il y a quand même des petites choses à changer. Donc entre autres le groupe huit, vous voyez ici j'ai mis, ça fait joli, ça me permet de faire, de bien séparer ma mon questionnaire, mais vous voyez que ici quand si on utilise un lecteur d'écran ou une synthèse vocale, ce ne sera pas accessible. Et après ça, on ajoute des zones de texte donc c'est le p'tit rond qui est ici, on a ajouté une zone de texte pour que l'élève puisse cocher. Le lecteur d'écran pourra pas lire. Donc ce qui est intéressant, c'est que une fois que bon pourquoi encore faut corriger ce problème-là c'est que avec le la fonction de vérification de l'accessibilité c'est qu'on nous donne des étapes à suivre pour pouvoir résoudre le problème et c'est assez simple c'est assez facile de faire cette correction-là. Je veux vous dire que ça existe dans Word ça existe dans PowerPoint puis ça existe dans Excel aussi. Donc pour nous permettre de vérifier si nos documents sont accessibles. Bon j'essaye de tout annuler.
Je voulais juste de vous parler d'un outil génial aussi un lien avec les sites web qui fonctionne mieux sur Chrome. C'est une extension qui s'appelle Wave. Donc quand j'active l'extension Wave il va venir me faire un sommaire de toutes les erreurs qu'il y a à l'intérieur du site web que je suis en train de visiter. J'entrerai pas dans tous les détails, mais je peux aller vérifier quels types d'erreurs il y a. Je peux filtrer mes erreurs et je vais pouvoir être en mesure d'identifier sur une page web ou un document web quels sont les types d'erreurs que j'ai et j'aurai un descriptif qui va me dire c'est quoi cette erreur-là comment ce qu'elle est générée et comment je peux faire pour la corriger. Donc un outil que je vous invite à installer c'est l'extension qui s'appelle Wave.
Ben merci beaucoup oui ben oui en fait ce que je voulais dire j'vous invite à venir jeudi avec nous avec Marie-Josée pour en savoir plus sur l'accessibilité, c'est court 45 minutes, mais en même temps si on commence à faire, à traiter l'accessibilité alors on vous invite jeudi si vous voulez tester avec nouveau vos sites, vos ressources que vous avez créés et on pourra regarder ça tout le monde ensemble! Alors merci beaucoup bonne fin de journée! J'espère que ça a bien été pour le reste de la journée.