une première est physique : Le bien-être physique est défini par la sensation d'une bonne santé physiologique générale, d'une satisfaction des besoins primordiaux du corps. une seconde fait référence au bien-être psychologique qui est issu d'une évaluation personnelle et subjective.
Tout individu, selon la définition de la santé produite par l'O.M.S., doit pouvoir accéder à « un état complet de bien-être physique, mental et social » et la santé ne consiste « pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité ». La santé est un état (alors que la maladie est une réaction).
Comment définir le bien-être (que certains écrivent bienêtre) ? La réponse est loin d’être simple, car il existe plusieurs sortes de bien-être : physique, psychique, au travail, matériel, etc. Très schématiquement, on peut estimer qu’il s’agit d’un état agréable, de durée éminemment variable, procuré par la satisfaction des besoins du corps et par la tranquillité de l’esprit : un bon massage relaxant procure une extraordinaire sensation de bien-être physique, malheureusement de courte durée.
Dans un monde particulièrement stressant, notamment au travail, on peut aussi dire que le bien-être consiste d’abord à ne pas se sentir stressé, à être « zen », pour employer une expression à la mode.
La notion antonyme est celle de mal-être, tout aussi difficile à définir, mais qui peut être vécue de manière très douloureuse, surtout si ce mal-être est permanent, poussant certains au suicide. Le mal de vivre n’a jamais été aussi bien décrit que dans la chanson éponyme de Barbara (qui se termine de manière heureuse par l’apparition inopinée de la joie de vivre).
L’aspiration légitime au bien-être se traduit dans la vogue actuelle des livres traitant de ce qu'il est convenu d'appeler philosophie du bonheur et de son pendant, le développement personnel, qui font souvent de gros succès de librairie. On notera que les psychologues et les sociologues ne parlent quasiment jamais de bonheur, mais de bien-être subjectif, que l’on cherche à évaluer par des enquêtes. Cette expression est un peu redondante, car le bien-être étant une sensation, est par nature une notion subjective.
Mais au fait, a-t-on besoin d’un professeur de bonheur pour être heureux, ou d’un coach pour s’épanouir personnellement ? Pour certains, la réponse est clairement oui !
Contrairement à la santé, qui est une donnée que l’on peut objectiver, le bien-être est purement subjectif : le bien-être ou le mal-être, cela se ressent, se raconte éventuellement, mais cela ne s’évalue pas, ne se mesure pas, ne se transmet pas non plus par contagion.