La vaccination préventive induit une réaction immunitaire contre certains agents infectieux.
L'injection de produits immunogènes mais non pathogènes (particules virales, virus atténués, etc.) provoque la formation d'un réservoir de cellules mémoires dirigées contre l'agent d'une maladie.
les cellules mémoires ont une longue durée de vie dans les organes lymphoïdes,
elles s'activent beaucoup plus rapidement,
la réponse est amplifiée.
L'adjuvant du vaccin aide à déclencher la réaction innée indispensable à l'installation de la réaction adaptative.
Cette vaccination préventive améliore les capacités de défense d'un individu dont le phénotype immunitaire est modelé au gré des expositions aux antigènes.
La vaccination est appliquée à tout âge. Elle a permis d'éradiquer de nombreuses maladies au 20ème siècle.
Dans une population, cette vaccination n’offre une protection optimale qu’au-delà d’un certain taux de couverture vaccinale, qui bloque la circulation de l’agent infectieux au sein de cette population.
Cela résulte du fait que l’on peut porter et transmettre l’agent infectieux sans être soi-même malade (porteur sain).
Des procédés d’immunothérapie (vaccins thérapeutiques et anticorps monoclonaux) ont été développés pour lutter contre certains types de cancer, et de nombreux sont en cours de développement. C’est un champ de recherche aux implications sociétales importantes.