Katia explore les limites entre apparition et disparition.
C’est en découvrant les œuvres de l’Antiquité romaine, bouleversantes de fraîcheur, que sa fascination pour ces frontières s’est imposée avec évidence.
Sur cette idée, au moment du confinement, elle commence une série de portraits où elle interroge le temps. Des selfies d’amis jusqu’aux visages d’inconnus croisés dans des cafés, ces portraits saisissent des présences fragiles qu’elle traduit avec des matières simples et délicates : pigments issus de la terre, couleurs végétales et liants organiques.
Chemin faisant, son approche se fait l’écho du Vivant. Multipliant les formes d’expression, comme les techniques de gravures et les installations Land Art, le végétal devient le cœur de sa démarche.
Son travail interroge sur la trace, le temps et la mémoire. Un éloge du vivant et des matières, qui respirent et se transforment au sein de leurs présences passagères.
Baroudeuse, Katia vit entre la Sarthe, la Mayenne et Paris.
Son activité se partage entre création, décor, recherche et transmission.