Appliquer les conséquences éducatives
et promouvoir une démarche de réparation
-Le Plan Santé et bien-être doit inclure les conséquences applicables spécifiquement au regard des actes d’intimidation ou de violence selon la gravité ou le caractère répétitif de ces actes.
-Le milieu scolaire prend au sérieux les gestes de violence et d’intimidation, qu’ils se soient déroulés sur le terrain de l’école ou à l’extérieur. Les auteur.es de gestes de violence s’exposent à des conséquences éducatives selon l’analyse du profil de l’élève, ainsi qu’au regard de la nature, de la gravité et de la fréquence des comportements de celui-ci.
Tout comportement pouvant compromettre la sécurité ou l’intégrité, présenter un danger ou constituer une infraction à une loi sera référé aux autorités concernées (ex.: direction, parents, police, DPJ).
Exemples de conséquences possibles :
● Excuses (verbales, écrites ou dessinées);
● Gestes de réparation;
● Travaux en lien avec le sujet;
● Retrait du lieu où l’intimidation se produit ou retrait lors de certains moments de la journée;
● Travaux communautaires;
● Perte d’autonomie ou retrait de privilège;
● Implication de l’agent sociocommunautaire du Service de police;
● Suspension interne, suspension externe;
● Demande de la direction pour un changement d’école ou demande d’expulsion du Centre de services scolaire (mesures exceptionnelles).
Faire réparation, c’est compenser les conséquences d’une erreur et apprendre une meilleure façon de faire.
La réparation peut bénéficier à la personne qui est victime comme à l’élève qui en est l’auteur.
Permet à la victime d’obtenir réparation, de se sentir en sécurité, de trouver un apaisement.
Permet à l’auteur.e de prendre conscience des répercussions de son comportement, d’assumer les responsabilités et de mieux comprendre les facteurs à la source de ses gestes.
Même si l’élève auteur souhaite faire une démarche de réparation, la victime n’est jamais obligée d’accepter.
Adapté de Diane CHELSOM_GOSSEN, La réparation: pour une restructuration de la discipline à l’école, Montréal, Les éditions de la Chenelière, 1997 et de l’atelier de formation offert aux agents d’éducation en milieu scolaire, France Turmel, services régionaux de soutien et d’expertise de l’Estrie.
Faire des excuses écrites, verbales;
Faire un dessin et présenter ses excuses;
Rendre service à la personne à qui j’ai fait du tort;
Donner de mon temps pour aider l’autre élève;
Laver ou nettoyer la place de l’autre élève ou l’aider à ramasser ses affaires;
Partager des jeux avec l’autre élève;
Faire du travail communautaire à la cafétéria ou au service de garde;
Préparer une affiche positive et la présenter aux élèves;
Reprendre le temps que j’ai fait perdre aux autres;
Réparer l’objet brisé ou rembourser les frais reliés au geste posé;
Trouver des solutions pour mieux m’entendre avec l’autre élève;
Faire une action constructive dans l’école;
Aider un élève qui a un besoin particulier;
Dire des commentaires positifs pendant une journée;
Animer une activité auprès des plus petits;
Aider un adulte dans l’école;
Faire une recherche sur un sujet et le présenter.
Référence : Équipe du dossier Climat scolaire, violence et intimidation, ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, 2018
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