Tout d’abord, il existe de nombreux indicateurs à consulter afin de d'effectuer votre analyse de l’impact. En effet, dès l’envoi de la newsletter, les chiffres représentant le nombre d’emails envoyés, reçus, non arrivés, ouverts sont disponibles. De même, le nombre de visites depuis la newsletter, le temps, le nombre de pages parcourues (etc…) peuvent être rapprochés de l’envoi. Il existe donc des outils simples d’utilisation, soit directement via votre plateforme d’envoi d’emailing, ou encore via Google Analytics pour étudier les flux sur votre site internet.
Le taux d’ouverture qui dépend de la pertinence (l'objet inscrit dans le mail) ainsi que le jour et l’heure d’envoi
Comment faire ?
Définissez dès le formulaire d’inscription la fréquence des envois
En France, les campagnes d’e-mailing sont envoyées le matin entre 9h et 11h, l’après-midi entre 14h et 18h et le soir de 20h à 22h. Ne pas hésiter à ajuster le jour et l’heure de vos envoi en fonction de l’ouverture faite par vos destinataires.
Le taux des clics fait sur les liens de votre newsletter
Comment faire ?
Supprimer les liens qui n’engendrent aucuns clics
Conserver les liens populaires en modifiant régulièrement leur présentation pour garder l'intérêt de l’internaute
Ne pas hésiter à envoyer des newsletter à une clientèle ciblée particulièrement intéressée
Le taux de désinscription aux newsletters
Comment faire ?
Lors de la désinscription laisser la possibilité au lecteur de justifier son choix
Analyser régulièrement sa fréquence d’envoi
Le taux de délivrabilité (le mesurer gratuitement sur Sender Score)
Comment faire ?
Analyser régulièrement votre taux de plaintes, votre taux de rebond, le nombre de vos mails allant directement dans les spams ainsi que les adresses inactives de votre liste
Le trafic sur votre site internet à la suite de l’envoi de la newsletter (Google Analytics)
Comment faire ?
Mettre en évidence vos Call To Action
Le taux de réservation fait après lecture
Comment faire ?
Suivre vos ventes après l’envoi
Prendre du recul et analyser la différence de contenu entre une newsletter qui a fonctionné et une autre non
Contacter via des messages ciblés à ceux n’ayant pas effectuer d’achat afin de comprendre leurs raisons
Calculer votre ROI d’après la formule suivante
Revenus générés / (Nombre d’emails envoyés – Nombre de rebonds)
Seulement aux personnes qui sont inscrites, qui vous ont donnée l’accord pour recevoir vos newsletter (utilisation de votre base de données, et liste de prospects), il est essentiel d’envoyer à un public potentiellement intéressé.
Ne pas envoyer aux contacts qui se sont désabonnés, cela pourrait potentiellement impacter votre image sur les divers réseaux en cas de mécontentement. Dans les cas contraires, ceux-ci risquent de signaler vos mails et donc bloquer votre IP d’envoi.
Astuce : Envoyer vos newsletter depuis une solution d’emailing professionnel (Aweber, Mailchimp, Sarbacane, Sendinblue ou plus performante comme Hubspot), cela vous permettra de rapidement résoudre vos problèmes de communication en cas de black listage de votre IP d’envoi.
Ne pas inclure de lien de désabonnement
Ne pas insérer de bouton d’action (call-to-action). Votre newsletter est envoyée dans un objectif précis : pousser à l’achat, au téléchargement d’une documentation ou au remplissage d’un formulaire. Pour ne pas perdre votre lecteur, un bouton menant directement à lié à l’action souhaitée doit être intégré.
Ne pas insérer de bouton de partage. En effet, si votre base de données n’est pas aussi large que vous le souhaitez ce bouton va vous permettre de créer une liste de prospects fiables car vous aurez été conseillé par des amis. Ce qui signifie de la prospection et publicité gratuite.
Envoyer une newsletter contenant que des images. Considérée comme une publicité celle-ci a de grandes chances d’aller dans les spams. Jouer sur l’équilibre entre le texte et l’image (varier les différents formats photos)
Conseil : Idéalement créer votre newsletter sur une base de 60% de texte et 40% d’image
Ne pas intégrer le responsive design à votre newsletter. Un bon affichage favorise l’expérience client, et l’attire vers le contenu. Alors que si sur smartphone les écritures ne sont pas adaptées, le lecteur quittera la newsletter.
Utiliser une adresse no reply. Vous ne favorisez pas une bonne relation clientèle et passez peut être à côté d’une vente en ne répondant pas à une question essentielle.
Avoir un objet d'e mail trop long. Il faut attirer l’attention dès la réception de la newsletter.
Conseil : Ne mettez pas plus de 50 caractères, utilisez des mots clés de votre communication et de la promotion faite (gratuit, réduction …), soyez explicites tout en suscitant la curiosité.
Astuce : Des solutions professionnelles propose de l’A/B Testing afin d’envoyer votre newsletter avec l’objet le plus performant
Personnalisez votre nom et le preheader. Faites apparaître le nom de votre marque dans le nom.
Le pré header est la phrase qui va succéder l’objet du mail dans l’affiche de la boîte de réception, par défaut gmail va utiliser la première phrase de votre mail alors n’hésitez pas à l’exploiter de manière à favoriser l’ouverture de la newsletter.
Eviter les fautes d’orthographes et les mots ou tournures de phrases répétitives. N’hésitez pas à vous faire relire.
Tester votre newsletter sur différents fournisseurs d’email (Google, Outlook, Free, Sfr, Orange ...) et services de messageries (Microsoft Outlook, Apple Mail, Android mail, Gmail pour iPhone …). Chaque solution utilise une technologie différente ne proposant pas le même affichage. Adapté donc votre newsletter de manière à ce qu’elle soit lisible sur le maximum de format (Android, Iphone, Mac, PC …).