Élèves TSA : « Les jeunes qui s’inscrivent dans le spectre de l’autisme sont surreprésentés parmi les jeunes trans. Ils constituent de 5% à 10% de ceux vus en clinique, selon le psychiatre Richard Montoro, du Centre d'identité sexuelle de l’université McGill, qui prodigue des soins en santé mentale. La cooccurrence de l’autisme et de la dysphorie de genre* fait l’objet d’un nombre croissant d’études partout dans le monde depuis huit ans. Une des hypothèses laisse croire que ces personnes seraient moins en mesure de détecter et d’intégrer les stéréotypes ainsi que le jugement des autres, si bien qu’elles vivraient plus librement, conformément à leur identité plutôt qu’aux diktats sociaux.» Proulx, Marie-Hélène. (2023). Réinventer le genre. Revue l’actualité. p. 20-31
* La dysphorie de genre, c’est un sentiment d’inconfort ou de détresse qui peut résulter d’avoir été assigné au mauvais genre à la naissance. Cet inconfort ou cette détresse peut toucher des aspects corporels, malaise face à certaines parties de son corps, et/ou sociaux, reconnaissance sociale de son identité de genre authentique. La dysphorie de genre peut être d’intensités diverses, donc être peu présente ou au contraire empêcher la personne de fonctionner au quotidien. (vous trouverez d’autres définitions à l’annexe 1)
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AlterHéros
AlterHéros est une communauté engagée dans la lutte aux préjugés et la démystification de la diversité sexuelle et la pluralité des genres.
Conférence
Réseau national d'expertise en trouble du spectre de l'autisme