Texte de Marion Vienneau

Voici un texte réalisé dans le cadre du cours Projet écriture, offert en option en cinquième secondaire. Les élèves devaient écrire un court texte dans lequel ils expérimentaient des astuces de style vus en classe (figures de style, types et formes de phrase, vocabulaire connoté, ponctuation…) à partir de ce que leur inspirait une image.

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Le doux bruit de la brise enterre tous les soucis, toute la tristesse et toute négativité. Le calme règne. C’est rare, ces jours-ci, de pouvoir être seul avec moi-même, ce qui est ironique étant donné que je suis officiellement le dernier homme sur Terre. Eh oui! Le ciel a fini par nous tomber sur la tête! Littéralement. Des roches géantes qui chutaient du ciel, des gens qui criaient, des enfants qui pleuraient et, surtout, le regard effrayé de ma femme qui me regardait avec des larmes plein les yeux... Ce sont les seuls détails donc je me souviens de ce jour-là. Donc, on s’est enfui. On n’avait pas le choix. Tous les jours qui suivirent, elle pleurait des rivières. Sans arrêt. Elle pleurait tellement, je suis sûr que ses joues étaient sur le point de rouiller… jusqu’à ce qu’elle arrête de pleurer pour toujours. Elle a succombé à ses blessures mentales. Je ne la blâme pas. Ça ne sert à rien. C’est donc pour cette raison que, tous les jours, à la même heure, je vais lui rendre visite. Je m’installe sur le plus haut point de la vallée et admire l’immensité de l’univers. Même si elle ne peut pas me répondre, je sais qu’elle est là, quelque part. J’espère qu’elle est mieux là-haut qu’ici, dans ce monde maintenant désert.

Texte de Marion Vienneau, secondaire 5