Que la force soit avec toi!


Si la persévérance, les efforts et le temps sont considérés comme un amalgame de la recette du génie, Louis Durocher est sans aucun doute le “Einstein” de notre école. L’adepte d’haltérophilie n’était âgé que de 13 ans lors de sa première rencontre avec ce sport durant les Jeux olympiques de Rio en 2016. Presque simultanément, on le voyait briller à la finale régionale des Jeux du Québec à l’école secondaire Marie-Rivier, puis remporter la médaille d’or dans sa catégorie au Championnat provincial de Sherbrooke en 2018. Après une série de victoires et une accumulation de médailles d’or, Louis s'envolait vers Edmonton à la finale nationale du Championnat Canadien Junior, d’où il est revenu avec la médaille d’argent. Athlète aussi talentueux qu’attachant, Louis est la preuve vivante que Jean-Raimbault regorge tout autant d’artistes que de sportifs. Une chose est certaine, il ne risque pas de nous décevoir dans l’avenir!

Peux-tu nous décrire brièvement ton sport?

« L’haltérophilie consiste à lever la charge la plus lourde possible au-dessus de la tête avec le mouvement de l’arraché et de l'épaulé-jeté.»


Combien de temps passes-tu à la salle de sport?

« Dans une semaine, j’y passe 12 heures et, avec les étirements, c’est environ 20 heures. »


Qu’est-ce qui te rend le plus fier par rapport à ton parcours?

« C’est vraiment ce que j’ai réussi à accomplir jusqu’à maintenant. Je suis fier des prix que j’ai remportés. J’ai tellement travaillé fort pour chacune de mes médailles. C’est incroyable les heures que tu passes à la salle d’entraînement! »


Considères-tu que l’haltérophilie est un sport parfois traité injustement?

« Le problème, c’est qu’on se fait souvent blâmer d’utilisation d'anabolisants. On fait tellement de tests comparativement aux autres sports, c’en est fâchant. »


Selon la croyance populaire, l’haltérophilie ne demande que de la force et de la virilité.

« C’est totalement faux! Si je prends, par exemple, mon petit frère, il n'est vraiment pas fort, mais il est capable d’utiliser son agilité et sa flexibilité à son avantage. À un point, c’est évident que ça prend un certain niveau de connaissances et de techniques. »


Qui est ton supporteur / ta supportrice #1?

« C’est vraiment mon père ou juste mes parents en général. Ils m’ont aidé à passer au travers plusieurs épreuves, les up et les down….des gros down. »


-MaÏka Picard