Qu’est-ce que nous, les jeunes, pouvons vraiment faire pour aider l’environnement ?
Le réchauffement climatique n’est pas un sujet à prendre à la légère. En effet, la situation risque grandement de s’aggraver si l'on ne fait rien. Malheureusement, nous, « les jeunes sans pouvoir », qu’est-ce que nous pouvons vraiment faire pour améliorer la situation ? Nous pouvons soutenir des causes et nous intéresser à diminuer notre empreinte environnementale. La première chose à faire, c’est de se renseigner, d’en parler et passer à l’action. Pour commencer, je vais vous présenter un système économique qui nous servira de guide pour prendre de bonnes décisions. La dernière partie suggèrera des gestes à appliquer pour modifier notre empreinte environnementale.
L’économie circulaire
Comme vous pouvez le voir ci-dessous, ce graphique représente une explication du système. Le but de l’économie circulaire, c’est de réduire les déchets que nous produisons en recyclant nos produits. À long terme, cette économie réduira le nombre de ressources utilisées qui sont parfois surexploitées, ce qui est positif pour l’écosystème. Pour que tout se déroule bien, la première étape est de confectionner un produit qui est fait pour être recyclé et réparé. La matière première doit aussi être bien extraite pour ne pas endommager la nature. Il est donc pertinent de savoir qu’il faut prendre le choix d’acheter des produits durables, réparables, compostables et recyclables. Comme l’indique le cercle de l’économie circulaire, après la conception viennent la production et la fabrication. Bref, toutes ces étapes doivent respecter l’environnement dans tout son processus.
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Malheureusement, dans notre monde actuel, l’économie linéaire domine, car plusieurs produits sont non recyclables et non écologiques, ce qui crée plus de déchets. Heureusement, plusieurs organisations visent à changer le système en introduisant l’économie circulaire. Il y a entre autres une organisation qui s’appelle Québec Circulaire qui fait avancer cette idéologie. Pour en savoir plus, rendez-vous sur leur site internet : https://www.quebeccirculaire.org/.
Gestes pour limiter notre empreinte environnementale
Ci-dessous sont rassemblés six exemples de gestes à reproduire. Dans la première partie de cet article, j’ai parlé de l’économie circulaire. Tous les exemples ci-dessous sont des gestes qui font partie de l’étape de consommation. Nous ne pouvons pas vraiment contrôler la conception, mais nous pouvons encourager une bonne pensée pour faire de bons choix. Comme toute action, il faut toujours réfléchir avant d’agir. La bonne question à se poser est : est-ce bon ou mauvais pour l’environnement ? Et surtout, en ai-je vraiment besoin ?
1) Gaspiller moins de nourriture
On vous a surement dit en étant jeune qu’il ne faut pas gaspiller la nourriture. En effet, ces personnes ont bien raison. Saviez-vous qu’en moyenne une famille canadienne jette plus de 1 100 $ par année, ce qui correspond à 140 kg en perte alimentaires ? Dites-le à vos parents ! D’ailleurs, en gaspillant moins de nourriture, vous serez capables d’économiser de l’argent. Pour mieux contrôler le gaspillage, vous pouvez décider de prendre de petites portions au lieu des grosses. Il vous est surement arrivé de ne pas pouvoir vider votre assiette, car vous n’aviez plus faim. C’est pour cela que ce geste améliorera non seulement votre taux de gaspillage, mais votre santé. S’il vous reste de la nourriture et que vous ne voulez pas la jeter, vous pouvez composter ou en donner aux banques alimentaires ou à votre famille et voisin. En plus, vous pourriez faire profiter votre cuisine. Je suis sure qu’elle est bonne ! Il reste pourtant une autre solution qui est tout aussi lucrative pour l’environnement : les frigos collectifs. Si vous avez la chance d’en trouver un à proximité de votre domicile, il est temps de se convertir. Le but de cette activité vise à partager des aliments dans un frigo, et tout ça gratuitement. La règle est simple : si tu prends, tu redonnes. C’est ce qu’on appelle le partage !
2) Acheter local et bio
Pour aider l’écosystème, il est important de choisir des aliments de qualité. Mais en quoi manger local et bio aiderait l’environnement ? Premièrement, cela aiderait à réduire notre empreinte de dioxyde de carbone (CO2). Les aliments locaux sont moins polluants à transporter que des aliments non locaux. Il est aussi important de souligner que local ne veut pas dire nécessairement biologique. Les producteurs locaux et non biologiques utilisent des pesticides chimiques qui peuvent faire développer des cancers et peuvent influencer grandement notre mode de reproduction. Les pesticides chimiques peuvent contaminer et tuer la chaine alimentaire. Par exemple, un oiseau mange un insecte mort contaminé. L’oiseau va mourir, puis il se fera ensuite manger. Vous-mêmes avez des pesticides à l’intérieur de vous (tout dépend de ce que vous mangez). La différence entre l’insecte et l’oiseau et nous, c’est que nous sommes différemment exposés. Manger des pesticides est moins mauvais que de le respirer, car la quantité n’est pas pareille. Cela reste pourtant mauvais pour la santé. Donc, il est conseillé de prioriser le bio.
3) Économiser de l’énergie
Pour économiser de l’énergie, vous pouvez réduire le nombre de temps sous votre douche et vous pouvez laisser tomber le bain. Le bain gaspille environ 3 fois plus d’eau qu’une douche. Cela représente environ 5 à 7 douches par bain. Il est temps d’économiser. Une autre bonne solution serait d’utiliser des objets écologiques comme des ampoules avec une basse consommation, comme les ampoules Del. Prendre les transports en commun et faire du covoiturage est aussi une très bonne idée. Cela permettra de réduire la quantité de CO2 émis par les voitures et diminuera peut-être le trafic. Sinon, rien ne vous empêche de prendre votre vélo, votre trottinette ou votre skateboard.
4) Aller à des écocentres
Aller à l’écocentre est un bon moyen pour recycler. Certains produits toxiques (peinture, piles, médicaments, vêtements, feuilles de métal, appareils électroniques…) ne doivent pas être jetés à la poubelle. Leur place la plus sécuritaire serait dans des écocentres où les produits sont contrôlés. Ces résidus peuvent polluer l’écosystème. Imaginez de la peinture qui se déverserait dans un cours d’eau ! Donc, amener ces résidus à l’écocentre est un très bon geste pour l’environnement, car cette action aide vraiment à faire un changement. Pour plus d’information sur les produits acceptés dans les écocentres, rendez-vous sur le site : https://www.mrcdrummond.qc.ca/environnement/ecocentre/5).
5) Utiliser moins les appareils numériques
La pollution numérique est très présente et parfois nous n’en sommes pas vraiment conscients. Pourtant, il est normal qu’on oublie qu’elle a aussi des conséquences sur l’environnement. Le mieux qu’on peut faire est de limiter notre utilisation d’appareils. Il faut aussi prioriser leur durée de vie en les recyclant et en les réparant. Étonnamment, regardez des vidéos à haute définition participe également à la pollution numérique. Pour y remédier, vous pouvez changer la définition dans les réglages de l’application que vous utilisez. De plus, l’extraction des métaux qui sont utilisés pour faire nos appareils demande beaucoup d’énergie et pollue les écosystèmes. En Amazonie brésilienne, les rivières des Waimiri-Atroari ont été tellement polluées par l’industrie minière de l’étain que les animaux sont menacés. En Chine dans la région de Baotou, l’extraction entraine des rejets toxiques dans l’air, l’eau et les sols. Ainsi, certains animaux perdent leur habitat, ce qui augmente l’extinction des animaux. Nous ne pouvons certainement pas tout contrôler, mais nous pouvons décider de nous battre contre la surexploitation.
6) Parler de l’environnement à vos proches
Oui, ce numéro est le plus facile à faire, mais il faut être sûr de ce qu’on dit. Il ne faut pas dire qu’il faut sauver la planète. Elle a vécu des ères glaciales et d'autres catastrophes naturelles. C’est nous que nous devons sauver tout comme nos futurs enfants et petits-enfants. Ce n’est pas égoïste vouloir survivre, mais nous ne devons pas penser juste à nous, mais aux autres animaux sur cette terre. S’il vous plait, respecte la nature. Nos gestes vont définir notre futur.
Évidemment, il y a plusieurs autres actions à poser qui aideraient l’environnement. Je souhaite à vous d’être curieux et curieuses. Même un petit changement peut tellement améliorer notre sort. Si ce n’est pas la planète, alors ce sera nous.
Olivianne Lussier, secondaire 4
Sources : (1)
https://www.quebec.ca/sante/alimentation/reduire-gaspillage-alimentaire
https://www.unep.org/fr/resources/rapport/rapport-2021-du-pnue-sur-lindice-du-gaspillage-alimentaire
(2)
https://www.futura-sciences.com/planete/questions-reponses/pollution-sont-dangers-pesticides-4105/
(3)
https://www.radins.com/service/electricite-gaz/douche-vs-bain-comment-faire-des-economies-d-eau/2752
(4) https://www.mrcdrummond.qc.ca/environnement/ecocentre/
(5)
https://www.greenpeace.fr/la-pollution-numerique/
https://odysway.com/causes-disparition-animaux/