L'après-élection de nos trois vaincus

L’après-élection de nos trois vaincus

Au cours de la semaine du 12 au 19 octobre avait lieu la campagne électorale ayant permis de déterminer qui allait devenir le ou la présidente de notre belle école. Félicitations à Julia Setlakwe, notre présidente pour l’année 2021-2022! Il est toutefois important de reconnaître les efforts ainsi que le temps investi dont ils ont dû faire preuve pour obtenir un bon nombre de votes (bien que gardé secret!). Je suis donc allée à la rencontre des trois candidats pour leur poser quelques questions sur leur parcours.

Qu’est-ce que la démarche t’a apportée même si tu en es ressortie perdant.e?

Olivier : Ça m’a apporté plus de courage. J’étais insécure pour parler à l’interphone, mais ça m’a enlevé de la gêne.

Annabelle : J’ai gagné des expériences et des apprentissages de vie.

Anaïs : La gestion du temps et du stress que j’ai réussi à gérer d’une façon qui me rend assez fière...

Quelle étape était la plus difficile du processus?

Olivier : Prendre parole à l’interphone a été difficile, car je ne l’avais jamais fait.

Annabelle : J’ai trouvé le débat stressant.

Anaïs : Le débat puisque nous ne pouvions pas nous préparer. Alors, je me sentais vraiment moins en confiance que lors des discours que je pouvais faire d’avance et que je connaissais pratiquement par coeur.

Est-ce que c’était démotivant de perdre considérant tes implications au conseil étudiant?

Olivier : Non, si j’avais pu retourner en 6e année, je me serais inscrit depuis le début comme je l’ai déjà fait.

Annabelle : Oui, c’était démotivant, surtout de savoir que quelqu’un a gagné avec des projets irréels.

Anaïs : Oui, en effet, je me suis sentie un peu plus démotivée puisque mon rêve du secondaire était tombé à l’eau. Par contre, je suis quand même fière de mon engagement dans mon école. Je suis contente de pouvoir dire que je vais laisser ma trace à Jean-Raimbault.

Quelle qualité t’es-tu découverte pendant le parcours?

Olivier : Je me suis découvert de la persévérance, car je ne pensais pas être capable, surtout pour les affiches.

Annabelle : Je me suis découvert de la détermination.

Anaïs : J’ai remarqué que j’avais un excellent leadership. J’étais capable d’inclure de nombreux élèves dans ma campagne et j’en suis fière

Quel impact a eu ta défaite sur ton quotidien?

Olivier : Ça n’a pas eu grand chose comme impact.

Annabelle : Ça n’a eu aucun impact, car je fais plusieurs choses quand même.

Anaïs : J’ai beaucoup plus confiance en moi lors des moments où je dois parler devant un public, que ce soit pour un oral ou pour animer la cafétéria.

Quelle était ta motivation pour faire la campagne électorale?

Olivier : C’est ma 6e année à Jean-Raimbault cette année, j’ai fait plusieurs programmes (CPF, GARAF et régulier). Donc, je peux représenter la majorité des programmes et j’ai toujours admiré les président.e.s.

Annabelle : Je voulais vraiment apporter de nouvelles choses et des changements à l’école.

Anaïs : Être LA présidente de Jean-Raimbault, celle qui aurait représenté les élèves, qui se serait battu pour accomplir des projets qui auraient fait bouger notre école.

Combien de temps as-tu investi dans ta campagne?

Olivier : J’ai dû refaire la vidéo une trentaine de fois. Donc, j’ai passé beaucoup de temps sur le projet en plus d'une semaine et de deux ou trois fins de semaine.

Annabelle : J’y ai mis beaucoup de temps, un approximatif de 20 heures.

Anaïs : Je suis incapable de mettre un chiffre qui représente le temps que j’ai mis dans ma campagne. Il y a plusieurs nuits où je me suis couchée aux premières heures du matin et où je me suis levée quelques heures plus tard afin de finaliser ce que j’avais commencé… J’en ai passé du temps dans ma campagne, beaucoup de temps!

Quels sont tes projets futurs?

Olivier : Je veux aller au collège militaire après avoir fini mon secondaire.

Annabelle : J’aimerais faire accepter mes projets quand même.

Anaïs : Je souhaite aller voir Christian d’ici peu afin de mettre mes projets en place et je suis encore dans le conseil étudiant en plus de mon implication dans du bénévolat ou divers projets ici et là.

Qu’est-ce que la démarche vécue va t’apporter dans ta carrière future?

Olivier : Il faut beaucoup de persévérance ainsi que de la force et on doit aussi être moins gêné.

Annabelle : Ça ne m’apportera pas grand chose, mais c’est quand même lié à aider des gens étant donné que je veux travailler dans le milieu médical.

Anaïs : J’aimerais aller travailler en administration puisque j’ai adoré mon expérience et je me vois utiliser mon leadership dans ma carrière future.

Pourquoi vouliez-vous que le nombre de votes reste secret?

Olivier : Car je trouvais ça plate pour la/les personnes avec moins de votes.

Annabelle : Car le plus important, c’est de savoir qui a gagné et que c’est plate pour ceux qui ont moins de vote. Je pense que c’est juste un nombre et que tout le monde méritait de gagner. Donc, le nombre n’est pas important.

Anaïs : Puisque autant ça peut être flatteur pour celle qui est arrivée en première position mais celui ou celle qui est arrivé dernier, c’est plus ou moins agréable comme moment. Selon moi, un chiffre ne désigne pas les efforts que la personne a mis. Surtout, elle ne mérite aucun commentaire qui aurait pu être déplacé. Cette personne a fait d’énormes efforts et moi, je suis fière de ce dernier ou cette dernière!

Cloé Garneau