S’il y avait une personne qui pouvait m’expliquer pourquoi notre génération est comme cela. D’un côté, des gens heureux vivent dans le respect et l’amour et de l’autre, des gens critiquent tout ce qui bouge. Pourtant, plusieurs comprennent qu’à la vie à la mort, on va s’aimer encore. Vincent Vallières nous l’a tous dit. Sa chanson pourrait être l’hymne national du Québec. Qu’est-ce que la société attend pour arrêter de juger les autres selon leur apparence ou selon leurs choix ? J’envoie un gros câlin aux gens qui vivent au jour le jour, aux gens qui ne se cassent pas la tête avec des imprévus, aux gens pas pressés qui ne dépassent pas la limite de vitesse sur les routes et aux gens qui prennent chaque moment comme un cadeau. Après tout, on ne sait pas ce qui va se passer demain. La pandémie m’a ouvert les yeux sur mes choix. Pourquoi juger les autres quand tout le monde est beau à sa manière ? Je pense que la société vient de réaliser que le temps passe beaucoup trop vite. Je me souviens de la journée où la petite Sara de secondaire 3 était assise, entourée de ses amies dans la cafétéria. À ce moment-là, tous les élèves apprenaient que l’école fermait pour deux semaines. Puis aujourd’hui, moi, la Sara de 17 ans, je vous dis que cette pandémie m’a guérie, car j’ai enfin réussi à découvrir ce qui est réellement important. Je crois que notre génération fait davantage la promotion de l’ouverture d’esprit et la grandeur d’âme. Je vous jure : nous allons y arriver ensemble. Plus personne ne sera laissé seul dans son coin.
Sara Bernier Lévesque, secondaire 5