Prof du mois!
Salut Raimbault, aujourd’hui je vous présente une entrevue que j’ai faite avec Jean-François Champagne-Bélanger, mon professeur de français. Et c’est parti !
Pourquoi as-tu décidé d’enseigner ?
Je crois que le désir d’enseigner vient de l’influence de mon père qui était, lui aussi, enseignant.
Lorsque j’étais en secondaire 2, je savais que je voulais enseigner. D’ailleurs, lorsque l’école était terminée à 16 h, je faisais semblant d’enseigner devant une classe vide. Pour terminer, j’ai toujours eu un amour pour l’école. Donc, pour moi, c’était une évidence.
As-tu une anecdote par rapport à l’école que tu voudrais raconter ?
Lorsque j’étais en plein générale de la soirée poésie, ma femme est venue me rejoindre pour m’annoncer qu’Hydro-Québec avait coupé l’électricité en pensant que je ne payais pas mon compte, mais c’était tout simplement que je ne payais pas dans le bon compte. Donc, il s’agit d’un accident bien comique juste avant un grand spectacle.
Qu’est-ce qui te pousse à venir tous les matins, malgré le fait qu’il y a des journées plus épuisantes que d’autres ?
Le plaisir d’enseigner, de faire apprendre des choses nouvelles. J’aime les jeunes, je me sens bien dans une classe malgré le fait qu’enseigner apporte un lot de stress. Une fois en classe, je me sens prêt et bien.
Quelles sont les qualités requises pour enseigner ?
Il faut être beau ! Ha ! Ha ! Je pense qu’avant de passer ta matière, il faut que tu réussisses à connaître les jeunes et que tu es un lien. Il ne s’agit pas de se faire aimer, il s’agit que tu sois à l’aise avec tes élèves, que tu aies une bonne relation avec eux.
Quelle est ta phobie ?
En vieillissant, j’ai développé le vertige, une grande peur des hauteurs, mais tant que j’ai les deux pieds au sol, tout est correct.
Es-tu d’accord avec le port du polo ?
Au début, j’étais dans le comité pour l’instaurer. Je suis d’accord à 100 % pour ramener un peu de rigueur dans les écoles.
Crois-tu en ton signe astrologique ?
Il y a sûrement du vrai dans ces choses-là. Je suis Taureau. Je pense qu’il y a du vrai, mais je ne vois pas l’intérêt.