Pour certains élèves, les devoirs sont une grande source d’aide, alors que pour d’autres, ils représentent un travail difficile et peuvent être, dans certains cas, décourageants. Donc, vient la question : doit-on donner des devoirs à faire à la maison? À mon avis, cette méthode d’apprentissage est désuète et dérobe trop de temps aux jeunes, puisque nous vivons dans un monde où tout se passe très rapidement et où nous avons l’impression que notre temps ne nous appartient plus.
Premièrement, les jeunes ne sont pas nécessairement dans un milieu propice à l’éducation à l’extérieur de l’école. En effet, souvent, l’élève n’est pas accompagné d’un parent ou d’un tuteur apte à comprendre la matière que comporte le travail. L’élève est donc laissé à lui-même pour comprendre le contenu du devoir. Par contre, si les devoirs étaient à faire à l’école, il y aurait une enseignante ou un enseignant présent pour l’assister et répondre aux questions de ce dernier. Selon moi, il serait plus simple et efficace pour lui de comprendre la matière si les devoirs étaient faits dans l’établissement scolaire.
Deuxièmement, les étudiants ne devraient pas avoir à prendre de leur temps libre à l’extérieur de l’école pour faire leurs devoirs. Au contraire, ces précieuses heures devraient servir à réaliser des activités sociales et à passer du temps en famille ou avec des amis. Or, ils sont contraints de rester isolés et de faire leurs travaux scolaires. En outre, ces mineurs doivent rester assis afin de terminer ces tâches, alors qu’ils pourraient faire du sport. Considérant que 10% des enfants et des adolescents souffrent d’obésité au Québec, nous pouvons donc en conclure que le fait de rester immobile pour compléter des devoirs est nocif pour la santé de nos futures générations.
Finalement, les devoirs à la maison ne devraient pas être obligatoires. Il serait intéressant de voir les changements sur les résultats des élèves si les enseignants arrêtaient de leur assigner des travaux scolaires. Peut-être nos adolescents sont-ils plus attentifs en cours qu’on ne le croit?
-Mathys Duchesne
Selon l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ)