Les accidents de travail chez les moins de 25 ans est bien plus important que sur l’ensemble des salariés, soit 4% d’accidents de travail dans l’ensemble des salariés tous secteurs d’activités confondus et 10% pour les moins de 25 ans.

Ces-derniers sont plus vulnérables, ils sont jeunes et nouveaux sur le marché du travail.

Une cohorte prospective a été mis en place afin d’étudier les élèves et apprentis de 25 ans issus de l’enseignement professionnel et nouveaux dans la vie active.

L’objectif déterminer l’effet de l'enseignement en santé et sécurité au travail reçu au cours de la scolarité sur l’incidence des accidents du travail chez les jeunes en début de carrière.

Les conditions d’accueil à l’arrivée dans l’entreprise ainsi que la formation sauveteur secouriste du travail reçue ou pas au cours de la scolarité ont été également étudiés.

De 2009 à 2014, sur 2 ans et dans è régions de France, ‘ cohortes successives ont été mis en place.

1800 apprentis et élèves inscrits en dernière année de CAP/BEP, baccalauréat, brevet professionnel ou BTS ont répondus à un questionnaire pour la collecte des données.

Grâce à des contacts semestriels ultérieurs, ils ont recueillis des informations concernant le travail, les accidents du travail et les données personnelles (âge, sexe, situation personnelle...).

Après l’analyse des données de 755 participants, les résultats révèlent un risque d’accident de travail divisé par 2 lorsque les jeunes travailleurs reçoivent un enseignement en santé et sécurité au travail au cours de leur scolarité.

Nous savons que les accidents surviennent en moyenne 6 mois après l’entrée en entreprise.

Ceux qui sont le plus concernées par les accidents de travail sont les ouvriers du BTP, les agents de maintenance, les cuisiniers, les bouchers, les charcutiers et boulangers.

La plus part des compétences dans les diplômes professionnel en santé et sécurité au travail en France sont enseigné de manière globale et non spécifiques aux métiers appris.

« Sachant que 30 % des emplois occupés par les participants ne correspond pas à leur formation initiale, et que les parcours professionnels actuels ne sont plus aussi prévisibles que par le passé, inscrire cette formation globale en santé et sécurité au travail dans l’ensemble des diplômes paraît incontournable. » souligne Stéphanie Boini, responsable d’études épidémiologiques à l’INRS.

L’INRS ainsi que la CNAM en partenariat avec l’Education nationale développent depuis plus de 20 ans, la culture de prévention des risques professionnels.

Ils intègrent les compétences en santé et sécurité au travail au sein des différents diplômes de formation initiale.

350 000 élèves et apprentis sensibilisés à la santé et sécurité au travail, dont :

Plus de 150 000 formés au Sauvetage secourisme du travail ;

17 500 formés à la prévention des risques liés à l’activité physique (PRAP).

Plus de 2 500 enseignants de l’Education nationale formés aux compétences de base en prévention.