En France les infections par le VIH et les virus des hépatites demeurent un véritable problème de santé publique. On estime qu’en France 50 000 personnes ignorent qu'elles sont séropositives pour le VIH ou ne sont pas suivies, et qu'elles peuvent transmettre le VIH, en particulier par voie sexuelle. Le dépistage constitue donc un enjeu majeur inscrit au Schéma régional de prévention du Projet Régional de Santé.

A l’échelle régionale, des constats restent également préoccupants :

-    Les dépistages restent encore trop souvent tardifs : en Bretagne, plus de 30% des patients sont dépistés à un stade évolué d’immunodépression, ce qui signifie qu’ils ont été contaminants pendant plusieurs années avant de pouvoir bénéficier du traitement.

-       En 2016, le nombre de sérologies VIH effectuées en Bretagne était de 58 pour 1 000 habitants (IC95 %: [54-61]) Il est aujourd’hui stable depuis 2006 et 1,4 fois inférieur à celui observé au niveau national (81 pour 1 000 habitants).

-        En 2016, environ 90 personnes ont découvert leur séropositivité. Cela concerne essentiellement des hommes nés en France, ayant entre 25 et 49 ans, et contaminés lors de rapports sexuels avec d’autres hommes.