Préambule


EIRL SARRAZIN   ARTCHITECTURE  


                                       Grand Equatorial de Nice

   A GARNIER.CH

Il naît de rien tant d'espace que le vide en est plein.

Au matin du printemps,  la main sur la pierre, perle le long des tailles des acrotères, un diamant.

La chaleur des lichens,  le vert des rejingots,les pierres chantent le noir des merles.

Sans attendre, le mur levé au blanc du soleil, éblouie et reflète le vent des ombres des pins.

Au temps du bruit, c'est du silence que viendra les courbes des chanfreins.

Sans couleur, sans matière,vers le vide absolu telle est la raison des dernières pluies.

Par amoncellement des tons les ferrures cuites au soleil des printemps équilibrent les corps massifs des assises de pierres.

Les traces des herbes folles restent en mémoire et dévorent les pieds des édifices.

L'herbe indomptable jaillit des pierres du parvis.

Le rien définit les pilastres qui s'ouvrent sur l'ombre.

Le roulis des graviers, le bruit du chemin, l'été en arrêt, je souris.

La feuille jaunie, la lumière de son reflet, le sourire et la main sur la pierre.

Bien que passe le froid saisit les espaces clos, la pie cajole mes paumes rougies.

Le bruissement des noisetiers couvrent les voix de la ville et raisonne sous les coursives de la vieille bibliothèque.

Indécis, hésitant à marquer les couvertines les murs d'enceinte ferment leurs portes aux lichens.

Dans le vide ombré du vieille atelier , au gris des échafaudages les tuiles de Marseille chantent les pluies .

Au goût amère, les couleurs carmins des cerises entachent le blanc immaculé de la coupole. 

A bien des égards, les pierres hautes du plateau calcaire empruntent les bruines indécises de juin.

Éblouis par l'odeur, plissant nos yeux, meurt les instants ou l'on manipule les coupes ordonnées de nos forêts de mélèzes clouées aux rampants.

Le vantail serré dans son vieux cadre de bois reçoit afin les douceurs du rejingot.

Libre, loin des sarcasmes de l'architecte, le bâti attend ses invités.

Sarrazin Virgile

Assis sur le bord des voiles

Brut des poussières , il tâche mes jambes de toile de nuage gris.

S'active au matin les mains et les regards sous les visières croisées .

Les épines dressées les marquises fières effacent les ombres.

Le bruits des chariots couvrent pour toujours les petites berges du Malvan.

Perdue la libellule s'accroche au chasuble.

Sarrazin Virgile